Salvation ou le brillant exemple de l'art des scénaristes à trouver sans cesse des rebondissements. En contre-partie, le sentiment que le récit est parfois délayé, que cela tourne un peu en rond, qu'on s'éloigne du sujet principal : cette foutue astéroïde. On pourra y voir une variété scénaristique bienvenue. De mon côté, chaque nouvel événement, obstacle, désillusion me laissait croire que les scénaristes allaient tirer sur la corde jusqu'à plus soif, dans l'espoir d'enchainer de multiples saisons. Mais voilà, cela s'est arrêté au bout de 2. Et de façon d'ailleurs assez brillante. En tout cas, je me suis fait avoir par la révélation finale. Certes, mais avant ce dernier épisode ? Et bien cela remplit son rôle de divertissement, tout comme un simple épisode de Magnum pourrait le faire. Entendez par là que Salvation n'a pas l'envergure de nombreuses autres séries. Le pitch de départ est assez bateau, les dialogues vraiment communs, l'aspect scientifique traité avec de nombreuses facilités, aucun humour… et le pire, pour moi : Jennifer Finnigan, dont le jeu m'a insupporté tout au long des épisodes. Il est vrai que je n'ai pas été sous son charme comme le personnage principal incarné par Santiago Cabrera. Sérieux "Darius" ? Tu laisses filer ton amour de jeunesse (la sublime Autumn Reeser) pour cette rouquine aux sentiments instables ? Bon, ok, on s'en fout un peu, c'est pas le sujet de la série. Vu d'ailleurs comment sont traitées par dessous la jambe toutes les histoires d'amour de la série, on se dit qu'il s'agissait de remplir le cahier des charges mais que les scénaristes / les réalisateurs n'en avaient cure.