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    Too Old to Die Young
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    38 critiques spectateurs

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    romano31
    romano31

    284 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 24 juin 2019
    Soyons clairs dès le départ : si vous n’accrochez pas au style de Nicolas Winding Refn, passez votre chemin, cette série n’est pas faite pour vous. Avec Too Old to Die Young, Refn déploie tout son style et sa mise en scène sur 10 épisodes de quasiment 1h30 chacun. C’est long, contemplatif, avec un « héros » peu bavard dans une histoire assez complexe et tendue, le tout saupoudré de violence et d’une magnifique b.o de Cliff Martinez (comme toujours avec ce compositeur). J’ai personnellement bien apprécié cette série (il faut dire que j’aime beaucoup le travail de Refn) mais je comprends tout à fait que certaines personnes n’accrochent pas du tout et soient totalement hermétique à la série. C’est du Refn pur jus et on sent qu’il s’est fait plaisir sur Too Old to die Young. Bref, à réserver aux fans du réalisateur qui devraient y trouver plus que leur compte.
    Kiwi98
    Kiwi98

    266 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 2 juillet 2019
    Franchement, fuyez. Il n’y a rien à voir ici. Sauf si vous êtes un poisson clown et que vous êtes immunisés contre les tentacules urticants de l’anémone trop âgée pour mourir jeune. D’ailleurs, malgré tout, ça tombe bien, puisque tous les personnages de « Too Old to Die Young » sont des poissons clowns se débâtant dans la plus grande anémone du monde : le Los Angeles de Nicolas Winding Refn. Images canoniques, texture flatteuse, scénario impavide et figures solitaires peu affables se retrouvent donc pour l’amour des morceaux de cervelles dispersés un peu partout dans la pièce. Considérant plus cette œuvre comme un film de 12h30 que comme une première saison de dix épisodes, Nicolas Winding Refn livre, avec la complicité d’Ed Brubaker, un objet en totale rupture avec les convenances du format télévisuel. Ici, on ne parle pas, mais on crache, on ronfle, on renifle… Bref, nous n’avons rien à faire en ce monde. Et de toute manière, ce dernier n’offre rien, sauf la laideur morale, à laquelle le protagoniste principal va tenter de répondre.

    « Il faut que je la tue. Sinon elle va foutre ma vie en l’air ». Ainsi démarre « Too Old to Die Young », par les paroles d’un flic dont la maitresse est en train de prendre trop de pouvoir sur la vie. On le comprend d’emblée, cette série sera placée sous le joug des femmes, et les manières avec lesquelles ces dernières détiennent les pleins pouvoirs sur la vie des hommes. Théâtre de la cruauté, « Too Old to Die Young » ressemble à du Antonioni sous ecstasy : le rythme y est lent, incisif, citant en permanence l’inéluctable ; tout est prétexte à mettre en exergue la beauté singulière, celle de la loi de la jungle, celle du dérangement et de la névrose. Nicolas Winding Refn pousse jusqu’aux retranchements (et parfois à la limite du supportable) sa réalisation opaque, nous poussant à nous interroger sur la valeur superficielle, et informe de l’image. Ne se faisant pas prier pour prêcher l’outrance, le réalisateur danois affine sa lame, et étire si bien chaque séquence que le résultat n’est qu’une déshumanisation décomplexée de chaque personnage, et finalement, de notre propre regard de spectateur.

    Régulièrement, la série se détourne de ses enjeux initiaux pour se cristalliser à travers une toute autre approche, mettant en scène deux intrigues parallèles : celle de Diana, dirigeante d’une nébuleuse de spadassins, et celle de Yaritza, épouse d’un dirigeant de cartel. Bien évidemment, ces femmes vont, au fur à mesure, se révéler des divinités, tirant les ficelles de la violence du monde. Une violence où les visages sont indifférents, jusqu’à ce qu’ils explosent, jusqu’à ce que les prédateurs auxquels ils appartiennent deviennent à leur tour des traqués. Ainsi, on ne peut que ressentir l’irrésistible pesanteur de ce malaise, illustré par cette boucle, au sein de laquelle Refn s’en remet à nombre de symboles. Une boucle fermée, mais en rien stérile, puisque s’y font face crimes et châtiments, nimbés par la photographie évanescente de Darius Khondji ; puisque bien évidemment, Refn a bien choisi de s’entourer de pointures, de Cliff Martinez signant la bande originale à un casting composé par Miles Teller ou encore Jena Malone.

    Evitant scrupuleusement une théâtralisation exacerbée, Nicolas Winding Refn semble plus à l’aise que jamais dans l’abstraction, qu’il réduit elle-même une telle épure qu’il n’a même pas besoin de chercher des personnages archétypaux, ni d’attaches, ni même de saintes paroles. Non sans évoquer la figure tutélaire de Kenneth Anger, « Too Old to Die Young » navigue dans un L.A. filmé comme une vieille tache de sang partie trop tôt, pour s’imposer parmi les sublimes expériences, que l’on ne peut que déconseiller. Non vraiment, fuyez.
    Cfouelus
    Cfouelus

    108 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 20 février 2020
    Un véritable chef d œuvre. Si vous aimez ce réalisateur, foncez; chaque épisode est un film. Le travail sur la lumière , la lenteur pesante , le scénario bien barré... la claque de l'année. J'ai retrouvé beaucoup de codes de néon démon
    JulienJ86
    JulienJ86

    5 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 15 juin 2019
    cest beau visuellement l’ambiance est top mais C’est long c’est lent autant quand on regarde un film de ce réal on sait à quoi s’attendre autant pour une série de 10 ep de 90min c’est long très long et vide surtout niveau du texte ça tourne au “bonjour� pause de 30sec “comment ça va� pause de 30sec... pour ceux qui on adoré the neon demon où only for the give aimeront sinon passer votre chemin ...
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 18 juin 2019
    J'aime beaucoup le cinéma de Refn mais depuis Neon Demon le réalisateur danois tombe dans l'autoparodie. J'attendais beaucoup de cette série qui a par moments des scènes magnifiques ( une poursuite en voiture en particulier) mais qui devient rapidement un panégyrique de ces films précédents ( le personnage principal est un mixte assez lourd de tous les héros de sa filmographie

    Superbe dans sa réalisation et sa photographie et muni du bande son magnétique Too old to die young est creux et parfois imbuvable niveau scénario et symbolisme outrancier à la Jodorowsky,surtout les 2 derniers épisodes qui finissent d'achever une série en dents de scie en plus de tomber dans une morale pseudo féministe a la mode que l'on trouvait déjà dans Neon Demon.

    L'humour sombre et les références à David Lynch sont nombreuses mais la aussi c'est souvent caricatural.

    Reste une série intéressante malgré tout pour les amateurs de bizarreries violentes et provocantes, personnellement je vais plutôt revoir ses film d'avant 2016 que je trouve toujours fantastiques.

    Reste à espérer que NWR se rattrape dans ses prochains opus
    garounim
    garounim

    5 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 16 juin 2019
    magnifique série un peu lente mais une fois dans l'ambiance on est conquis
    l'épisode 1 est un chef d'oeuvre, scénario, personnages, photo et musique électro
    bien sur il faut aimer le cinéma de NWR et les amateurs de super héros où tout bouge à 100 à l'heure doivent s'abstenir
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 7 novembre 2019
    Selon son auteur, voilà non pas une série mais un long film (de 13 heures !). Tout Nicolas Winding Refn est là, aussi bien sur la forme que sur le fond. Une action on ne peut plus lente (qui rebutera la plupart, mais il se passe des choses…) sur des images et une musique sublimes pour un casting habité. Une intrigue inracontable. Violent, sanglant, politiquement incorrect, dérangeant, troublant, poignant. A ne pas mettre devant tous les yeux. La meilleure série de l’année, ou au choix, le meilleur film de l’année. Aussi fascinant qu’envoutant.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 17 juin 2019
    Dommage tout de même que les deux derniers épisodes forcent un peu trop sur l’anti-climax et viennent ternir le bilan de cette série, qui dans sa majeure partie reste certes lente, expressionniste et fantasmée, mais au service d’un tourbillon de violence qui navigue entre deux feux, les épisodes construit comme des films quasiment à part entière se renvoient la balle en quelque sorte, et c’est ça qui est passionnant, la fin semble ne plus savoir quoi faire, à partir de la disparition (surprenante) d’un personnage. Refn privilégie clairement l’introspection par l’ambiance et la mise en scène, le rythme lancinant en plus du sous-texte sur la corruption et le nihilisme rend le tout délicieusement chaotique, une expérience télévisuelle rare tant elle ose des choses, et bien m’en a fait de la prendre comme une « midnight-serie », me plonger dans cet univers teinté de néons, de plans surréalistes et de dialogues jouissivement léthargiques, laissant dans un état sous acide léger.
    TOTDY est une série dense et remarquable qui ambitionne d’élever les codes du format, avec une patte, du caractère, du culot et des idées de cinéma à foison, bien qu’assez exigeante dans sa manoeuvre, il faut aimer se poser et se laisser entrainer dans la danse qu’impose le réalisateur, comme récemment le Twin Peaks: The Return de Lynch, nul doute qu’elle éliminera plus d’un spectateur en cours de route, à vos risques et périls donc, mais la récompense vaut son poids d’or.
    isley99
    isley99

    1 abonné 50 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 22 juin 2019
    Trop long, trop lent, trop silencieux. La série a tous les codes du réalisateur ( les néons, les personnages mystérieux, les silences) malheureusement c’est le gros problème, elle prend trop son temps et par moment on s’ennuie.
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 26 juin 2019
    Je peut très bien comprendre que la série ne peut plaire a tous, même a ceux qui ont aimé les anciens travaux de Winding Refn, mais pour ma part celle-ci m'a tout simplement hypnotisé !

    ''Too Old to Die Young'' retrace l'histoire de Martin, un policier endeuillé par la mort d'un de ses coéquipiers, qui va retrouvé dans les bas-fond de Los Angeles mélangé a des gangsters, des cartels mexicain, des yakuzas ...

    Cette série composé de 10 épisodes de prés d'une heure et demie chacun, est une version maximisé et poussé a l’extrême des anciens films du cinéaste danois Nicolas Winding Refn tel que ''The Neon Demon'' ou encore ''Only God Forgives''. La série, bien plus que contemplative, est totalement hypnotisante !

    J'avoue avoir été assez distant des premiers épisodes : la lenteur des conversations et des plans m'ont quelques peu surpris et ennuyé ( surtout l'intrigue principale du film qui mettait du temps a s'installer et à venir ). Mais, on s'habitue vite à ce style et cela en devient même nécessaire pour nous faire ressentir cette froideur et cette violence du film.
    En effet la violence a toujours été chez Winding Refn une idée maîtresse, mais dans '' Too Old to Die Young'' celle-ci est totalement une actrice principal, en compagnie de la mort qui est elle aussi omniprésente.

    Je ne vais pas dans cette critique parler de l'histoire complète, il y'a des épisode beaucoup plus bon et plus soignées que d'autres, des épisodes où les intrigues sont multiples et d'autres épisode où une seule idée est présente :

    spoiler: Je pense surtout aux derniers épisodes où l'idée claire, c'est la destruction ! Winding Refn laisse ces personnages totalement libre de pensés sur l'idée que la destruction et la violence guidera notre société.


    Autre gros point fort de la série, et qui n'est pas négligeable surtout quand on parle de Nicolas Winding Refn : c'est la mise en scène ! Celle-ci est incroyablement soignée et stylisé pour encore plus nous donner cette effet hypnotique. Comme toujours chez Winding Refn, on retrouve ces scènes d’errance des personnages entre des pièces illuminé de néons; ces lent balayages de la caméra a travers les pièces ...
    La violence qui est comme je le disais plus haut omniprésente dans la série, est elle aussi très soignée dans sa mise en scène, sans paraître trop brouillon.

    Coté casting, Miles Teller est propre et serein dans son jeu ( c'est le nouveau Ryan Gosling de chez Winding Refn ), mais on peut oublié non-plus les trés bonne prestations de John Hawkes campant un tueur a gage malade traquant pédophile et violeur, ou encore le duo Augusto Aguilera et Cristina Rodlo incarnant un couple de mafieux mexicains !

    Je ne sais pas du tout si une saison 2 est en préparation, en tout cas je l’espère. En tout cas ce qui est sur c'est que cette premier saison est radicale, puissante mais surtout sublime !
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 16 juin 2019
    D'un ridicule ! Déjà le titre est extrêmement sot mais les plans interminables pour allonger la série, les discours déplacés et les tentatives de donner de la gravité à l'histoire ont eu raison de moi.Je n'attaquerais pas les prochains épisodes. Épargnez-vous cette daube !!
    Philippe R.
    Philippe R.

    6 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    C'est un vrai bonheur cette série, et au fur et à mesure des épisodes, c'est de mieux en mieux, une atmosphère crépusculaire qui flirte avec notre inconscient, une photographie superbe et des acteurs incroyables,mention spéciale à Miles Teller qui est génial dans le rôle ! Je ne désespère pas de voir un jour la saison 2
    Piccolo diavolio
    Piccolo diavolio

    7 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    2,0
    Publiée le 17 mars 2020
    En 3 mots : lent, soporifique et superficiel.
    Esthétisée à l’extrême, avec des plans séquences interminables, le réalisateur filme du vide, des respirations, du silence. Les dialogues, minimalistes, avec des réponses qui jouent la carte mystère sont d'une mièvrerie sans commune mesure. L'acteur principal, inexpressif, me rappelle Ryan Gosling, à croire que le regard bovin est très apprécié chez ce réalisateur décidément sur côté. Alors oui il a un style , celui qui vous attire par son côté décalé et vous irrite dès que vous comprenez l'arnaque.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    1,5
    Publiée le 16 juin 2019
    J'en ai vu des séries mais...c'est la première fois que je m'arrête à visionner une série après 2 épisodes... une lenteur pas possible..
    Plus envie de perdre le temps à regarder le reste...
    La bande annonce était tellement superbe... une belle illusion.
    Stéphane E.
    Stéphane E.

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    J'ai adoré les 8 premiers épisodes. Le côté contemplatif, la photo et les "effets" visuels, le jeu et le charisme des acteurs, la BO fantastique de Cliff Martinez (Si seulement c'est lui qui avait fait Blade Runner 2049...écoutez I Hereby Give You Yaritza et Mothers Favorite Skirt, pour moi c'est du pur bonheur). Par contre, j'ai passablement décroché sur les deux derniers épisodes. Je m'attendais à un final nettement plus épique. Ou alors j'ai loupé un truc. Dommage, on était proche du chef d'oeuvre.
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