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    Too Old to Die Young
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    3,6
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    38 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,5
    Publiée le 4 août 2019
    Le choix de s'emparer du format sériel est pour Nicolas Winding Refn un moyen de réaliser un très long film. Il en profite pour synthétiser toutes ses obsessions formelles et allégoriques, s'amuse à varier le rythme et les tonalités, renouant ainsi avec le meilleur de "Drive" et du radical "Only God Forgives". De fait, certains épisodes sont plus accessibles que d'autres, notamment le cinquième – un chef-d'oeuvre en soi – dans lequel se déroule une incroyable course-poursuite tout au long d'une nuit d'horreur; tout en étant très stylisé, il contraste avec une virtuosité pas loin de rejoindre la pose arty, en particulier dans un deuxième épisode mexicain à la lenteur caricaturale. Le hiératisme de Refn est à double tranchant dans la mesure où il peut très vite ennuyer quand aucun enjeu ne se fait ressentir; au contraire, quand il sert à instaurer une zone de flottement et d'opacité avant un probable éclat de violence, il procure une réelle fascination. Les détracteurs du cinéaste lui reprochent les longs moments de silence entre deux répliques narrativement contre-productives et le manque de substance de la fiction proposée; s'il est vrai que Refn fait un cinéma de surface, il assume cette absence de profondeur par une mise en scène qui met davantage en évidence des figures que des personnages. Il ne faut pas trouver de motivations profondes aux nombreux actes de violence qui jalonnent "Too old to die young", ceux-ci sont brièvement expliqués par des personnages dont les rapports de force sont définis par leur position sur un spectre identitaire allant de l'être humain lambda et vulnérable au symbole allégorique destiné à jouer un rôle dans l'avenir du monde. Cette manière d'opposer naturellement des personnages par les différences profondes de leur nature permet de créer une tension entre le trivial et l'essentiel et surtout de clarifier ce qui est donné comme commentaire de notre monde, ce dernier étant voué à s'écrouler car l'homme est désormais dominé par le système qu'il a construit. Cet univers de raclures qui constitue "Too old to die young" doit être exterminé, soit par des hommes se cachant dans l'ombre et se sentant investis d'une mission (Viggo, Martin), soit par des symboles à la fois protecteurs et exterminateurs, décidés à plonger au cœur du mal pour l'éradiquer (Diana à distance et Yaritza plus frontalement). Cette obscurité qui gagne du terrain est représentée par le personnage de Jesus, jeune mexicain décidé à venger sa mère assassinée et à reprendre son business, soit un puissant cartel. Personnage frustré, obsédé sexuellement par l'image de sa mère et par sa propre virilité, il incarne une sauvagerie insoutenable qu'il souhaite déployer dans un projet mégalomane et profondément raciste, s'érigeant ainsi en héritier du fascisme. Et les flics dans tout ça ? Des minables qui passent leurs journées à improviser des scènes de théâtre indigentes, des beaufs en puissance qui ne se soucient à aucun moment des criminels pourtant omniprésents dans la ville qu'ils sont censés représenter : on comprend aisément pourquoi le laconique Martin quitte ce système guignolesque pour mener son propre combat justicier aux côtés de Viggo. La question n'est pas de savoir s'il faut souscrire ou non à l'idée de combattre soi-même toute la noirceur du monde mais il s'agit plus modestement de reconnaître à quel point cet enjeu est cinématographiquement incarné. En travaillant avec le chef-opérateur Darius Khondji et son fidèle compositeur Cliff Martinez, Nicolas Winding Refn signe avec une liberté artistique totale une oeuvre parfois irritante mais absolument démentielle et cohérente, traversée par des expérimentations plastiques follement originales. Par sa qualité de silence et ses jaillissements spectaculaires de violence, par son esprit nihiliste et ses parenthèses précieuses de tendresse, le cinéaste propose un geste iconoclaste et mémorable.
    Leon D.
    Leon D.

    13 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 21 août 2022
    Je ne sais pas sur quelle planète cette série a été tournée, mais la notion du temps n'est pas la même que sur terre. En effet, je n'ai jamais vu autant de silences et de lenteurs dans aucun dialogue, où que j'ai pu me rendre. Ces gens ont l'air de zombies et vivent au ralenti, j'ai pas pu aller au bout du premier épisode !
    Serge A.
    Serge A.

    9 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 21 décembre 2021
    Évidemment personne ne filme comme ça et personne ne dirige les acteurs comme ça donc forcément c'est assez déroutant... Tout est lent : les dialogues (avec des pauses interminables entre deux repliques) les mouvements la démarche des gens les mouvements de caméra (travellings les plus lents du monde) au point qu'on se demande parfois si la scène est au ralenti... Il y a même des plans flous, volontairement non mise au point... Si on ne connaît pas le réalisateur, ça peut surprendre c'est sûr. Mais c'est un choix esthétique et même je dirais une contrainte. A part ça, et si on accepte ce parti pris esthétique l'histoire est plutôt captivante et les acteurs excellents. Le seul reproche que je ferais est une froideur des personnages et une violence souvent gratuite et choquante qui n'apporte pas grand chose à part une esthétique gore surréaliste qui, chez d'autres, peut être désopilante (Tarantino) mais ici on n'a pas trop envie de rigoler... Cette série est un ovni dans l'univers des séries certes, sans atteindre le geni de Tween Peaks ou True Dtetective, hélas. A voir quand même.
    Yann MASSARD
    Yann MASSARD

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 21 février 2021
    Alors c est long, c est lent, c est etrange, c est violent, c est hyper hardcore, c est hyper beau, c est jouissif sur certains aspects. On ne peut oublier cette serie une fois qu on a fini de la voir. Il faut s y prendre a plusieurs fois tant c est soporifique (les pans tres lents et la photographie centree y sont pour beaucoup). Mais on n en ressort pas indemne. une prouesse graphique, et une ecriture mesuree d une grande qualite.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 3 juillet 2019
    Les connaisseurs d'art picturale période classique et baroque auront sûrement fait le lien avec cette serie rigoureusement esthetique...travelling horizontal lent sur scene au ralenti..lumière,couleur et eclairage symbolique....on a l'impression de contempler des tableaux...Le real nous montre comment les usa n'en sont qu'au moyen age en quelque sorte....
    Sinon , beaucoup de reference biblique , une oeuvre chrétienne pour une fois...ca change du satanisme...
    Calme et contemplatif...presque onirique...on passe un bon moment.
    Le tout est quand même assez "hard core"...comme l'etais la periode medievale...
    Winslowleaachy
    Winslowleaachy

    60 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2023
    Une série lente et inhabituelle, une éloge à la lenteur dont les brusques moments de violence paraissent encore plus durs.
    Un festival de tableaux meurtriers avec des gravures de mode dans un thriller sombre et hypnotique.
    Tous les acteurs sont excellent. Si l'on rentre dans le trip.
    Hannoy
    Hannoy

    19 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 13 août 2024
    "Too Old to Die Young" est un récit à la 2eme personne : on ne cherche pas à vous faire comprendre les personnages, ni les tenants et les aboutissements du scénario mais de regarder, de suivre les pérégrinations des différents protagonistes en attendant la prochaine effusion de sang dans un décors qui a le gout de métal. Les épisodes sont très longs, 90 minutes, ce qui est suffisamment rare pour être relevé : et ce qui le justifie ce sont les longueurs, tout le temps, à l'extrême. Certains y voit le paroxysme de l'art d'un artiste, où l'image supplante tout le reste ; où l'ambiance est plus importante que le coup de théâtre. Personnellement : si je devais donner un sens à tout ça je dirais que c'est plutôt une critique du binge-watching, où vous restez regarder pour passer le temps plus que par intérêt. Cette série vous met fasse à votre temps long: elle aurait pu durer 20, 30 ou 50 heures que certains n'auraient pas modifié leur critique d'un iota. La série a le budget, la notoriété de son réalisateur, de ses techniciens, de ses acteurs, de ses directeurs artistiques... dommage qu'ils aient oublié le scénariste
    kimar32
    kimar32

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 19 septembre 2021
    Une pépite cette série, dans cet air où les série son produit en masse celle-ci se démarque par son ambiance pesante aux lumières chaudes, le scénario est excellent, la mise en scène est tellement maîtrisée qu'on est capturé au plus haut point. Une esthétique qui place la barre très haute, chaque scène est un tableau. dommage qu'elle soit annulée mais cela n'empêche rien car on ressent aucunement la sensation de rester sur sa faim.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Série du remarquable NWR... Qui rejoint le catalogue des séries d'art et d'essai plus ou moins expérimentales chez Amazon Prime. On pense à American Gods dans la même veine sombre, lente, inquiétante. Refn est fasciné par la pénombre qui baigne toute la série : dans une chambre, dans une rue, dans une salle à manger, dans une salle de méditation. De faibles éclairages souvent colorés instillent une ambiance unique. Les personnages, taiseux et perdus dans la grande ville, sont promis à une spirale de violence et de vengeance.
    Yan Danker
    Yan Danker

    12 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 7 janvier 2023
    Expérience volontairement soporifique, contemplative et douloureuse où les moments courts et abrupts d'une violence graphique inéluctable et sans concession apparaissent comme une lueur majestueuse quasi jouissive. Ici réside tout le paradoxe de l'œuvre de NWR.

    L'épisode 8 en est la parfaite illustration où après 45 minutes d'indigestion l'ennui guette spoiler: scène de théâtre dans le commissariat surréaliste, abrutissante et léthargique suivie d'une séquence soporative mielleuse d'un amour irréel
    arrive la chute revigorante. Celle-ci ouverte avec brio par une scène glaçante et âpre où la violence n'en finit plus de briller. C'est ici tout le génie et la force de NWR.

    L'image est superbe ; les acteurs bons, bien que peu expressifs parfois ; le scénario sympa mais le côté contemplatif poussé à l'extrême en devient léthargique au final. Au final et avec le recul, c'est sur ce dernier point que mon ressenti est resté figé.

    Avis un peu tardif mais la sortie de sa nouvelle série m'a donné envie de m'exprimer sur son premier essai en format série.
    Le Commandant de la Navette
    Le Commandant de la Navette

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    Je précise d'entrée : j'apprécie le cinéma de Refn.
    J'essaie de définir ce qu'il fait comme la recherche du beau, avec une part de mystique.

    Comme j'étais impatient de voir sa série et...malheureusement déçu.
    Il fait son cinéma, malheureusement je trouve que ça marche moins en épisodes de série : trop long pour le propos, personnages tous extrêmement bizarres et on part trop dans le glauque. Mais si vous êtes amateurs de matériel noir et atmosphérique, essayez ça vous plaira surement.


    EN DETAILS SI VOUS AVEZ DEJA VU LA SERIE :

    Déjà sur le style, et je pense que c'est ce qui m'a le plus dérangé : il prend trop son temps.
    Pourtant il se passe plein de choses à chaque épisode, mais les dialogues à 15 secondes de blanc entre chaque parole, ça ne passe pas chez moi. Ca marche dans ses films, mais pas ici où on suit ces personnages jusque dans leur vie quotidienne.

    Allez faisons l'impasse là-dessus, on regarde Refn pour voir du beau. Et c'est sur que c'est l'image est chiadée : la pellicule est incroyable, et ces lumières...
    On retrouve les teintes violacées de Neon Demon dans la nuit de Los Angeles, les teintes jaunes et rouges pour toute la partie de Jesus et Yaritza. Refn arrive même à avoir des instants de grâce comme les néons verts/bleu se mariant avec la tête de Damian lors de sa danse des 10 commandements, ou encore les lumières grouillantes de l'autoroute en soirée pendant le monologue de Viggo.

    Le beau contraste avec la cruauté et la violence dans le cinéma de Refn, et on arrive à un autre point qui me dérange beaucoup : ici on est dans le glauque, le malsain et le bordeline constamment, lorsqu'on ne lance pas des messages politiques à 2 balles.
    Ca parle de quoi ? D'un flic pédophile de 30 ans qui vit sa meilleure vie avec une fille de 17 ans.
    Le type apparait vite sympathique tant ses collègues sont ouvertement fascistes, lubriques, débiles, ou les 3.
    Problème : il commence à devenir meurtrier, donc il se lie avec des gangs et des gens dérangés comme lui.
    Solution : il va tuer des gens encore plus méchants, des détraqués, pervers, molesteurs d'enfants...
    Le père de sa copine est lui-même un pédophile et a une attitude générale que même Einstein trouverait loufoque (mais j'imagine que c'est une caricature d'un golden boy qui affronte sa grosse cinquantaine..)
    Du côté du Mexique, on a le copié/collé du personnage de Gosling dans Only God Forgives dans le personnage de Jesus. Enfin, un Gosling schyzophrène qui aimerait autant martyriser qu'être humilié, la définition du sado-masochisme incestueux.

    Dans tout ça, Damian le chef de gang de Los Angeles apparait peut-être comme l'un des personnages les plus normaux, alors qu'il ne s'agit que d'un gangster violent comme le reste (mais on voit sa fille, merci Refn tu vois quand tu veux...)
    Mais au bout d'un moment, il y a une overdose de sale. Et cette overdose, je l'ai eu dans l'intro de l'épisode 5, avec le "casting" des frères pervers. J'ai trouvé ça complètement gratuit et inutile, un sentiment que j'ai eu de nouveau par la suite en moins violent. Car du coup j'ai du prendre l'oeuvre comme elle était : dégueulasse.

    Car il n'y a rien de beau là-dedans je maintiens ! Hormis l'esquisse d'une relation pédophile qui tend à devenir normale à mesure que Janey passe ses 18 ans.
    Pourtant, les personnages nous sont souvent présentés en contraste parfaite avec la lumière, dégageant une élégance et parfois une grâce selon la situation : Miles, Jesus, Yaritza. Mais cette beauté ne peut contrebalancer que tous ces personnages sont détraqués voire grotesques, et sont à 1000 lieues des héros de Neon Demon ou Drive.

    En définitive, c'est une série où je n'ai pas réussi à m'identifier à un seul de ces personnages et donc pas réellement impliqué...je doute dailleurs du propos global.

    Vivement qu'il ré-attaque les films et qu'il se calme sur les relations enfants/adultes parce qu'à force il risque d'essorer le sujet.
    paganini
    paganini

    8 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    la série ne brille pas par son scénario et ses dialogues, très légers. mais que c'est beau! chaque plan est superbe, les lumières créés une atmosphère fantasmagorique, la musique est envoûtante, le stoïcisme de miles teller est grisant, le charisme de la vengeuse mexicaine est animale.. on est plus sur une œuvre d'art qu'une série traditionnelle.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 1
    0,5
    Publiée le 2 juin 2021
    ben !!!!!!
    j'ai essayé, j'ai regardé le 1er épisode puis le 2ème et puis STOP au bout de 30mn
    Y a rien rien rien c'est mou, c'est long j ai pas du tout mais alors pas du tout accroché.....
    Xander W
    Xander W

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Pour résumer, pratiquement pas de dialogue, des scènes d'une lenteur incroyable... J'ai cru parfois avoir mis pause! Sans rire. Je déconseille
    Mayté A
    Mayté A

    5 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 29 janvier 2022
    De magnifiques images, sublimes éclairages, très belle mise en scène, de bons acteurs, mais où est donc passée l histoire ? il n'y en a pas ! Ou si peu originale avec tant de beaux atours
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