Lorsque l'on s'attaque à une oeuvre telle que celle de Philip K. Dick, il faut sortir les couverts en argent, la porcelaine de Limoges et ce qui ce fait de mieux en matière de gastronomie cinématographique, sinon s'abstenir, merci !............................ Qu'on le veuille ou non, depuis Blade Runner (j'adore le véritable titre du livre d'où est tiré ce film : "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?" :-) ) l'univers de Philip K. Dick fait partie de notre paysage culturel, voire de l'inconscient collectif de ceux qui ont vraiment apprécié le côté radicalement différent de son oeuvre, son incroyable profondeur........................... Philip Kindred Dick remet en question le monde, nous empêche de nous reposer sur des préceptes rassurants. Ses nouvelles et romans à tiroir nous donnent le vertige tellement ils ouvrent de portes et de possibilités................................ Il fallait donc pour transposer tout cela une équipe à toute épreuve... et c'est une réussite ! Dès le premier épisode, j'ai été bouleversé (comme souvent avec elle) par le visage et le regard de Holliday Grainger, qui donne à son personnage de télépathe toute son humanité et son épaisseur................................ D'une manière générale, vous serez surpris par les personnages féminins, qui ont étés particulièrement soignés par le grand, le très grand Ronald Duddley Moore et son comparse Michael Dinner. L'image n'est en reste, les couleurs sont parfaitement en accord avec la tonalité de ces histoires détonantes, qui ne peuvent laisser indifférent.... Après tout, il s'agit de nous, les humains, de notre condition, de nos erreurs et de nos errances, bien plus que de nos sciences et de notre avenir. (
note : j'ai mis des points pour tenter d'aérer un peu le pavé, je ne comprends pas pourquoi notre site préféré nous interdit toujours de mettre à la ligne pour diviser nos critiques en paragraphes bien clairs, comme ça devrait être le cas afin que les lire soit un plaisir, plutôt qu'une épreuve !)