Réussite totale, ce qui se fait de mieux depuis le Star Trek des années 90.
Je craignais le côté parodique, en fait ça ne dure que quelques épisodes, et encore. La série trouve très vite sa voie avec un parfait équilibre entre scénario, action, émotion et humour.
Histoires en béton, persos attachants, quelques beaux twists, et une liberté de création qui se ressent jusque dans la durée des épisodes, variable. Jamais les bons moments ne sont rushés, jamais les mauvais moments ne sont étirés pour faire du remplissage, c'est cohérent.
L'humour n'est présent qu'en fond, si vous avez hésité comme moi des années à cause de ce point, foncez, ce n'est pas du tout gênant, et ça n'empêche pas la série d'être réellement poignante par moments (on pleure plus qu'on ne rie en fait).
Le point de vue exprimé dans The Orville est tout ce qui fait l'essence de la vraie SF, on se pose des questions à travers un univers imaginaire mais sans vous fourrer à grands coups de pelle un point de vue pré-mâché en vous faisant croire avec la plus grande hypocrisie que "c'est de la SF qui questionne notre société".
Alors tout le monde s'en prend dans la tête par moments (hommes, femmes, religions, démocraties, dictatures, jeunes, vieux...), et on comprend très vite les notes catastrophiques de la presse, surtout outre atlantique... Réjouissez-vous, quand les critiques détestent à ce point mais n'ont rien d'autre que des arguments ad personam contre le créateur de la sérié ou des remarques sur l'humour soit disant nul (présent pendant un ou deux épisodes on le rappelle), c'est qu'on tient un chef d’œuvre !