Après une critique sur la première partie de la saison, j'avais attribué la note de 1/5.
En effet la première partie était vraiment mauvaise avec des personnages qui surjouaient et des histoires invraisemblables notamment avec l'histoire d'Amira, de son ex-copain Drew, de son frère et de son professeur terroriste ou encore le fait que notre héros qui ne bosse pas à la CAT bénéficie de toutes les autorisations et soit plus compétents que les agents de terrains de la cellule ce qui est incohérent. Le plus surréaliste c'est surtout la présentation du personnage d'Isaac, le frère de notre héros, qui est présenté comme un gentil, un homme doux alors qu'en réalité il s'agit d'un trafiquant de drogue et qu'il est chargé de prendre soin de la femme d'Eric Carter dans un quartier mal famé. Hallucinant.
De plus, les personnages secondaires étaient vraiment tous mauvais, il n'y avait pas un seul personnage de réellement appréciable. Même Eric Carter qui faisait de son mieux pour ne pas être un Bauer 2.0 ne parvenait pas à se démarquer. Les terroristes étaient inintéressants et leur cause était d'une banalité sans nom: Jadalla Bin-Khalid veut venger la mort de son père qui a été tué par les méchants américains. Voilà !
Isaac était beaucoup trop exposé et à cause de cela il parvenait même à faire oublier son frère qui était censé être le personnage principal.
Le rythme était mou, on ne sentait pas de réelle progression entre les épisodes, on pataugeait clairement dans la semoule. Les scènes d'actions étaient nanardesques (Carter qui tire une balle de 9mm et tue deux mecs qui sont côtes à côtes dont un qui se jette au sol alors qu'il n'a pas été touché... RIDICULE). Les 5 premiers épisodes étaient mauvais voir nanardesque et ça ne méritait pas plus d'1/5...
Mais tout n'était pas perdu pour 24: Legacy, après un épisode 5 chaotique l'épisode 6 est venu sauver cette saison de la catastrophe ! Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre temps mais tout à changé. Un rythme effréné qui rappelle la série d'origine, des acteurs qui jouent beaucoup mieux et mention spéciale à Carter qui est parvenu à se distinguer clairement du reste du casting et surtout de Jack Bauer. Rebecca Ingram est devenue un personnage intéressant tout comme son mari, le sénateur John Donovan. Les personnages secondaires sont devenus utiles à l'histoire. Par exemple Andy Shalowitz à vraiment eu son importance à partir de cette épisode 6. On a aussi mis de côté Isaac ce qui était une bonne chose à faire afin qu'il n'éclipse pas trop Eric. Nicole, la femme d'Eric, a elle aussi été mise de côté afin d'éviter tout drames familiaux superflus et se concentrer uniquement sur la trame principale. Et puis vint l'épisode 7 et le retour d'un personnage que tout le monde attendait...
TONY ALMEIDA !
Son retour a apporté un énorme vent de fraicheur à la saison. Le changement a été tel que j'avais l'impression de regarder la série d'origine, comme si la première partie de la saison n'avait jamais existé. Même les terroristes se sont améliorés. L'introduction de deux nouveaux terroristes à complètement changé la donne et le fameux Jadalla Bin-Khalid qui ne parvenait pas à convaincre en tant que chef a fini par céder sa place et être relégué au second plan ce qui est une excellente décision.
L'action était omniprésente lors de cette deuxième partie. A chaque épisode il se passait quelque chose de marquant ou il y avait une bonne scène d'action. La tension était de retour dans 24. Le tout pour aboutir a un final convaincant qui donnerait presque envie d'avoir une suite.
Cependant, même si je suis un fan inconditionnel de 24 et que ça serait de la mauvaise foi de dire que la dernière partie n'était pas bonne, je ne peux pas mettre une bonne note. 50% de la saison était mauvaise l'autre moitié était géniale. Je ne peux que mettre 2.5/5. La saison était globalement moyenne avec une intrigue peu originale et une réalisation en dent de scie. Je doute fort qu'il y ait une seconde saison après les audiences catastrophiques de la série mais pourtant je pense qu'elle mériterait d'avoir une suite, ne serait-ce que pour la dernière partie de la saison qui était très bonne.