Avis Les Tortues Ninja (2012)

Matant en cachette les rediffusions de la série de 87 quand j'étais gamine, une certaine fascination pour les Tortues Ninjas a germé en moi et reste attachée à mon enfance. Puis j'ai grandi, j'ai découvert d'autres séries, animées ou non, le cinéma de genre, la tarte aux mirabelles...

Et en 2012, nos écrans français diffusent la série reboot de mes héros d'enfance. A l'issue de la saison 3, j'ai décidé de faire un rapide bilan.

Oubliez ce que vous savez sur les tortues, car cette série vous le fera redécouvrir d'une autre manière. C'est une réinterprétation du matériau de base destiné aux adolescents, et diable que c'est bien fichu. Les 4 frères correspondent à leur appellation, ce sont des adolescents et agissent comme tels. Ils ont un caractère défini et plus pointu, chacun à sa manière. Mon changement coup de coeur est celui de Maître Splinter: De vieux vénérable qui peut poutrer des fesses entre deux rhumatismes, il devient un mentor puissant et sage, hanté par ses propres démons. Décidément pour la moi la plus réussie des adaptations du vieux rat.
Certains râleront sur April, Casey et Karai, rajeunis pour l'occasion. Mais ça correspond à la cible, et surtout ça permet une confrontation entre personnages qui ne souffrira pas de la barrière de l'âge. De plus, chacun est assez complexe en soi, tout particulièrement Karai spoiler: (qui a un destin tragique limite "sale")
, qui est soigné aux petits oignons. Bref, pas d'ombre au tableau.

L'ambiance ? Travaillée et agréable, elle offre une palette de couleurs intéressante, oscillant entre les bleu et magenta flashy et les tons obscur des égouts comme de New York de nuit... Une atmosphère saisissante où le dogme prôné par les 4 héros trouve tout son sens: Dans le secret et l'ombre...
Par ailleurs la saison 3 marquera une cassure avec cette ambiance, l'action se déroulant majoritairement de jour et dans les bois, l'occasion pour les tortues de sortir de leur environnement et de les forcer à grandir au travers de leur enseignement fondamental: qu'est ce qu'être un ninja. Une prise de risque nécessaire et bien menée.

Et les épisodes ? Et bien un fil rouge continu se suit sur plusieurs saisons tout en évoluant. Entre temps, quelques épisodes centrés sur des personnages ou des missions plus privées se font une place de choix, puisque sans être des attrape geek, ils contiennent des références drôles et savoureuses spoiler: (je pense notamment où, dans la saison 2, les créateurs offrent un bel hommage au JDR et à la littérature fantasy)
.

En bref, cette série n'est ni meilleure, ni pire que celle de notre enfance. Il s'agit d'un reboot agréable (et des fois pas trop pour les enfants), qui rentre parfaitement dans son époque. Elle tire un héritage aussi bien des influences des fans du comic (jeux de rôles, films sf ou même d'horreur démocratisés...) que de celles du public actuel au travers de l'animation fluide et dynamique... Vous vous plairez à regarder les tortues avec un oeil nouveau, avec un petit pinçement de nostalgie au fond du ventre., tout en voyant que ce qui vous est proposé n'a pas son pareil dans l'histoire des tortues ninjas.

PS: Ah et dans la saison 2 y a un chat mutant crème glacée. Juste trop cool.

J'ai 13 ans. La série " Les Tortues Ninja 2012" est ma série préférée. Faite en images de synthèse cette série est différente de toutes les autres. Comparé à ses prédécesseurs qui étaient destinés aux plus jeunes cette série est faite pour un public plus âgé. spoiler: Lorsque Splinter meurt à la fin de la saison 3 et de la saison 4, quand Léonardo tue Shredder en lui donnant un puissant coup de lame et bien d'autres encore...

Presque dix ans après le dernier dessin animé en date, les Tortues Ninja reviennent pour une toute nouvelle série cette fois-ci en images de synthèse. Produite par Nickelodeon, la série joue la carte du reboot total et nous ré-entraîne aux débuts de leurs aventures, transposées bien entendu à notre époque. Graphiquement, cette nouvelle série peut en rebuter beaucoup : parfois très réaliste au niveau des textures et des mouvements, parfois cartoonesque au possible (onomatopées quasi-nipponeS à l'appui), l'animation reste cependant fluide et agréable, les studios Nickelodeon Animation ayant mis le paquet pour nous offrir un visuel de qualité... Ainsi, combats et autres scènes d'action diverses et variées sont proposées avec un sens aigu de l'efficacité-même. En ce qui concerne l'humour, il reste bien entendu destiné aux enfants mais arrivera sans peine à faire s'esclaffer les plus grands et en particulier les fans originels, que ce soit lors des habituelles disputes fraternelles, les inénarrables frasques de Mikey ou celles, nouvelles et bienvenues, de Donatello, ici gaffeur lorsqu'il essaie de draguer discrètement la jeune April O'Neil. Car oui, Les Tortues Ninja version 2012 a beau être très fidèle au comics d'origine mais apporte quelques nouveautés avec en premier lieu une April désormais âgée de 16 ans, pas journaliste mais une simple ado douée en informatique dont le père a été enlevé par les terribles Kraangs, extra-terrestres roses inspirés par le méchant du dessin animé des 80s mais ici à la personnalité bien différente. Le scénario est donc exaltant car, tout en offrant à chaque nouvel épisode une mini-aventure mouvementée et une morale bienveillante, il propose une linéarité épatante et par conséquent un suspense languissant quant à la suite de l'intrigue principale. Les relations entre les personnages s'accentuent également au fur et à mesure, en particulier la rivalité entre Leonardo le leader fraichement promu et Raphael la tête brûlée désobéissante. On notera aussi bien la touche d'humour hilarante apportée à la série que la touche plus sombre entourant ainsi un Shredder pour l'instant tapi dans l'ombre, n'apparaissant que très rarement au même titre que ses deux nouveaux sbires Dogpound et Fishhead, qui ne deviendront des mutants que tardivement. Et si le look de ces nouveaux mutants ennemis prêtent parfois à sourire, on ne trouvera pas vraiment d'autres défauts à cette nouvelle série animée diablement hypnotisante !

Une vraie réussite ! Cette série est originale et le CGI est bien utilisée, l'humour est bien présent et les tortues sont charismatiques.

LES TORTUES NINJA ANIMATION 3D, JE SUPER TRÈS BIEN,
AVEC ACTION,AVENTURE ET HUMOUR!!!

JE SUIS JAMAIS VUE SÉRIE EN 3D DEPUIS JIMMY NEUTRON,DRAGONS ET ETC...

C'EST COOL PAR UNE ANCIEN SÉRIE EN 2D.

En tant que trentenaire ayant suivi la 1ère version du dessin animé il m’est forcément difficile d’apprécier celle-là. En effet, si l’original tranchait avec le comics, il prenait son parti de plaire aux enfants sans faire dans le neuneu non plus. Du coup, épisodes un peu répétitifs parfois, mais des personnages bien identifiables, avec leurs caractéristiques propres, des bons méchants, de l’action…
Ben là je ne retrouve plus tout ça : les tortues sont plus fades, leur spécialité est moins marquée, l’action plus soft, les délires plus nombreux mais surtout plus ridicules, April est juste une geek (journaliste au départ, on voit l’évolution de la société avec elle, quelle pitié), Splinter est devenu un vieux croûton, Shredder et Krang ne ressemblent plus à rien (bon Krang n’était rien non plus dans la version 87 j’avoue) et on est passé d’un animé aux dessins soignés à de l’image de synthèse dégueulasse taillée à la serpe (donc version Playstation 1 quand on est passé à la 4). Certes cela colle plus aux jeunes de maintenant, mais la qualité ne s’est pas amélioré, au contraire.
Je finirai en disant qu’il n’y a pas beaucoup de continuité non plus (encore moins qu’en 87 de ce que j’ai pu voir), que les arrières plans ne sont pas super soignés, que cela reste répétitif, que les dialogues suivent la tendance, quitte à être ridicules également (c’est parfois du cliché du djeuns), que l’humour n’est pas trop là, que les persos secondaires connus ont disparu et que les nouveaux ne valent pas tripette. Bref à réserver aux moins de 10 ans, mais je ne pense pas que cette version traversera les âges.

Les Tortues Ninja sont de retour pour une troisième saison ! Et souvenez-vous, leurs dernières aventures se sont plutôt mal finies : les Kraangs ont commencé à envahir la Terre, Splinter est porté disparu et Leonardo est grièvement blessé. Ils vont donc se réfugier dans la maison de campagne d'April afin de reprendre des forces et de se préparer à leur grande revanche. Les vrais fans reconnaitront dans ce pitch les premières aventures des Tortues, notamment celles du premier film de 1990 dont le premier épisode en est ici clairement recopié. Une saison entière dans une baraque isolée au bout milieu des bois ? Une idée osée mais intrigante... Un changement de décor bienvenu donc, qui nous permet de ne pas tomber dans la répétition. Déjà six épisodes au compteur et pas la moindre trace d'autres personnages connus à part nos six héros. En revanche, les bois où ils séjournent sont eux remplis de créatures qui vont s'en prendre aux Tortues, de personnages légendaires comme le Big Foot à d'autres plus connus des fans de la première heure : les Punk Frogs menés par Napoleon Bonafrog (doublé par Jon Hader qui nous livre ici une véritable parodie de son personnage de Napoleon Dynamite issu du film éponyme culte). Ainsi, pour le moment, cette troisième saison reste assez dans le ton des anciens épisodes, bien que l'on attend mine de rien le retour tant attendu à Manhattan !

La franchise Teenage Mutant Ninja Turtles est immortelle. Après un comics, un dessin animé légendaire, des films inoubliables, des jeux video marquants, un reboot sans saveur et maintenant, une nouvelle renaissance.

Produit par Nickelodeon, les nouvelles Tortues Ninja renouent avec le premier dessin animé, de par son ambiance franchement bon enfant, son générique exceptionnel qui dépoussière l’ancien (un véritable classique) de bien belle manière et son casting de voix, très performant, Greg Cipes et Sean Astin en tête et des guests très souvent prestigieux comme Lewis Black ou Sab Shimono. Mais ce reboot ajoute aussi des choses bienvenues comme les graphismes qui oscillent entre les images de synthèse et les personnages très manga, aux scènes d’actions furieusement musclées. La série baigne dans le mutagène et chaque épisode ou presque a son lot de mutants plus ou moins réussis, comme Fishface et Doghound (les successeurs de Bebop et Rocksteady) pour les bons et la grosse guêpe parasite dans les mauvais (en tant qu’entomophobe, je ne suis pas forcément très impartial). Le point fort est qu’il présente toujours les personnages avant mutation, ce qui donne une forme de gravité à la série très bienvenue mais qui gêne vraiment les acheteurs pour les chaînes TV vu la violence extrême de la série. Cependant, elle ne se prend jamais au sérieux (en témoigne la décision, dans le pilote, de poser Leonardo comme leader du groupe), comme le comics, et reste une véritable comédie d’action très souvent hilarante.

Le reboot 2012 de Teenage Mutant Ninja Turtles est une franche réussite. Mais il y a un point impardonnable. ”Cowabunga” est devenu ”Booyashaka”. Triste. MOCHE.

Juste excellent ... et je suis pas un jeune de - de 10 ans !!!

La série remise au gout du jour, avec une personnalité bien différencié sur les 4 tortues.

Les tortues surfent sur internet,écoute leur t-pod, et ont fabriqué leur T-phone !

C'est franchement bien fait, beaucoup plus jolie en mouvement qu'on pourrait le penser en regardant les images.

C'est un peu plus japonisé que la série à l'écoute, mais l'humour est juste ravageur !

Franchement, pour ceux qui coincent sur les graphismes, testez la série au moins sur un épisode (le premier est visible gratuitement sur le site de nickelodeon), et vous changerez surement d'avis !

Trente ans après leur création et presque dix ans après le dernier dessin animé en date, les Tortues Ninja reviennent pour une toute nouvelle série cette fois-ci en images de synthèse. Produite par Nickelodeon, la série joue la carte du reboot total et nous ré-entraîne aux débuts de leurs aventures, transposées bien entendu à notre époque. Graphiquement, cette nouvelle série peut en rebuter beaucoup : parfois très réaliste au niveau des textures et des mouvements, parfois cartoonesque au possible (onomatopées quasi-nippones à l'appui), l'animation reste cependant fluide et agréable, les studios Nickelodeon Animation ayant mis le paquet pour nous offrir un visuel de qualité... Ainsi, combats et autres scènes d'action diverses et variées sont proposées avec un sens aigu de l'efficacité-même. En ce qui concerne l'humour, il reste bien entendu destiné aux enfants mais arrivera sans peine à faire s'esclaffer les plus grands et en particulier les fans originels, que ce soit lors des habituelles disputes fraternelles, les inénarrables frasques de Mikey ou celles, nouvelles et bienvenues, d'un Donatello ici gaffeur lorsqu'il essaie de draguer discrètement la jeune April O'Neil. Car oui, cette version 2012 a beau être très fidèle au comics d'origine, elle apporte tout de même quelques nouveautés avec en premier lieu une April désormais âgée de 16 ans, pas journaliste (comme pour le comics) mais une simple ado douée en informatique dont le père a été enlevé par les terribles Kraangs, extra-terrestres roses inspirés par le méchant du dessin animé des 80s mais ici à la personnalité bien différente. Le scénario est donc exaltant car, tout en offrant à chaque nouvel épisode une mini-aventure mouvementée et une morale bienveillante, il propose une linéarité épatante et par conséquent un suspense languissant quant à la suite de l'intrigue principale. Les relations entre les personnages s'accentuent également au fur et à mesure, en particulier la rivalité entre Leonardo le leader fraichement promu et Raphael la tête brûlée désobéissante. On notera aussi bien la touche d'humour hilarante apportée à la série que la touche plus sombre entourant ainsi un Shredder pour l'instant tapi dans l'ombre, n'apparaissant que très rarement au même titre que ses deux nouveaux sbires Dogpound et Fishhead, qui ne deviendront des mutants que tardivement. Ces surnoms ringards sont délivrés avec malice par Mikey qui, à chaque nouveau villain, nous gratifie d'un surnom aussi débile que logique. Et si le look de ces nouveaux mutants ennemis prêtent parfois à sourire, on ne trouvera pas vraiment d'autres défauts à cette nouvelle série animée diablement addictive !

Vraiment très en dessous de ces prédécesseurs. On dirait que les auteurs ont voulu faire un retour au source mais les images de synthèses ne sont pas convaincantes et l'humour vraiment assez bas le plafond. L'histoire semble correcte mais on est loin du fun des 2 précédentes adaptations.

Vraiment top, c'est bien rythmé, y'a de l'humour, de l'action et c'est les décors sublimes, c'est un peu sombres parfois, c'est la période actuelle des Batman et Superman badass.
Non les Tortues c'est vraiment extra, gamin je matais la série originale avec délectation. Le plaisir est aussi toujours immense voir meilleur surtout que je le mate avec mon gamin.

Une série sous estimé que je regarde malgré mon âge pour les bon moment et la nostalgie 😊

Après un essai au succès foudroyant (et mérité), l'excellente nouvelle série des Tortues Ninja bénéficie d'une deuxième saison. Et si retrouver nos tortues et leur amie April est clairement jubilatoire, cette nouvelle saison n'a malheureusement pas l'étoffe de sa prédécesseuse. En effet, se reposant sur ses lauriers, les scénaristes n'apportent pas grand chose de neuf et on reste assez loin de l'innovation et de l'énergie de la première saison. Explications sur une petite déception... La première saison introduisait doucement les Tortues au monde extérieur tout en créant un véritable climax où ils s'avançaient progressivement vers leur ennemi principal, Shredder, affrontant pour cela bon nombre de créatures diverses et variées, la moitié étant par ailleurs inédites et créées pour cette nouvelle série. Ici, pas de réelle ligne narratrice, juste des épisodes qui se suivent plus ou moins, reprenant des ennemis d'antan pour les mettre dans d'autres situations, ne rajoutant que quelques nouveaux personnages heureusement bienvenus comme Casey Jones (qui devient un ado du même âge qu'April) ainsi que des personnages bien connus des fans originels qui trouvent ici de nouvelles origines surprenantes comme Mutagen Man, Rahzar, Slash ou encore Wingnut, désormais tous basés sur des personnages déjà existants dans la saison 1. Autre point un brin négatif : l'humour n'est plus le même. Attention, on rigole c'est vrai, mais beaucoup moins que dans la première saison, probablement par un changement de scénaristes (ou dialoguistes). Les vannes de Mickey sont moins délirantes, le ton sarcastique de Raph également et certaines situations sont moins désopilantes. En revanche, la série conserve le ton sombre avec lequel elle avait commencé, en particulier au sujet du sort de certains protagonistes. L'histoire, d'abord centrée sur la recherche du père d'April transformé en chauve-souris mutante, se resserre ensuite sur Karai et son lien étroit avec Splinter. Cette deuxième saison nous livre donc beaucoup d'informations sur le passé du vieux sage et son ancienne relation avec Shredder. Dommage que certains épisodes inutiles ne viennent ralentir un rythme final alors sans faille. Au final moins surprenante que la première et malgré un début assez laborieux, cette deuxième saison reste tout de même réussie, notamment grâce à un scénario plus noir et plus violent. Une deuxième saison qui continue de proposer des épisodes de qualité (mais aussi d'autres moins impressionnants) ainsi qu'une ligne narratrice passionnante, des relations plus travaillées entre les personnages (comme pour le triangle amoureux bienvenu entre Donnie, April et Casey) et de nouveaux personnages immédiatement attachants. Plus de doute possible : le come-back des Tortues est définitivement assuré.

Une série drôle et familiale, qui ne cède pas à la facilité,avec un humour maitrisé qui ne tombe jamais dans la vulgarité et qui s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes.
Personnellement, ses nouvelles tortues m'ont conquis...

On redemande des séries de cette qualité.