Le Green Arrow, premier des super-héros télévisuels, est le premier à disparaître mais son héritage perdurera devant les innombrables shows que Berlanti nous réserve. Parce que dans le Arrowverse comme ailleurs, ce sont quand même les meilleurs qui partent les premiers.
Saison 1 : Plus sombre et plus mature que Smallville, on se retrouve devant une série au scénario percutant où le rythme est soutenu, grâce à l’alternance des scènes se déroulant dans le présent et les flashbacks sur l’île. Un casting de gravures, pour des personnages attachants et des super-vilains inquiétants. Malgré certains épisodes assez faibles, l’épilogue parvient à nous surprendre, quand nous pensions voir le dénouement venir. Une première saison convaincante et un potentiel qu’il faudra confirmer par la suite. 3,5/5
Saison 3 : Scénaristiquement parlant, les amateurs de la série en auront eu pour leur argent. Les rebondissements s’enchaînent, l’ombre de la mort plane comme jamais sur Arrow et le fan-service se montre omniprésent notamment grâce aux apparitions de The Flash. Sur ce dernier point, l’ultime épisode en reste le meilleur exemple avec des clins d’oeil à la pelle pour la suite. 3,5/5
Saison 4 : Comme à chaque fois, le show central super-héroïque de CW nous offre une première partie de saison bouclée qui s’efface peu à peu pour nous offrir un feuilleton répétitif. Cependant la série trouve sa justesse dans cette répétition, collant parfaitement à l’image originelle des comics, mais aussi dans sa noirceur. Alors oui, avec l’âge et les responsabilités Arrow s’essouffle mais parvient paradoxalement à trouver son propre ton en demi-teinte. Une flèche entre deux cordes. 3/5
Saison 5 : Le ton du show, plus dramatique et noir qu’à l’accoutumée, pousse nos personnages et Stephen Amell dans ses retranchements et on adore. Les flashbacks sont aussi pour beaucoup dans le renouveau de cette saison qui nous offre cette fois une histoire en Russie et un retour aux sources sur Lian Yu. 3,5/5
Saison 6 : On pensait les sempiternels atermoiements d’Oliver Queen abandonnés avec son ancien costume, mais c’est mal connaître Arrow et ses états d’âmes à rallonge. Une aubaine pour CW qui en profite pour nous faire miroiter un méchant révolutionnaire, lequel semble finalement inconsistant. 2,5/5
Saison 7 : On va passer pour des sans cœur, mais le fait est que notre Green Arrow semble bien loin de ses premières armes. Alors que l’intrigue carcérale partait bien, promettant de nouvelles perspectives scénaristiques et de mise en scène, le show finit bien trop vite par retomber sur ses pattes léthargiques. 1,5/5
Saison 8 : Saison 8 : Sorte de requiem, cette huitième saison de Arrow revient sur ses erreurs passées et ses plus grandes réussites pour faire de cet ultime tour de piste un testament. Un millésime des supers-séries de Berlanti et de The CW pour bien montrer que le patron s’en va en grande pompe, la tête haute, les bras fièrement croisés dans le dos. Alors on vous voit venir, car en effet, le show n’a jamais été égal et ne parviendra pas à revenir sur des fils narratifs léthargiques incroyables. Mais les petits gars de The CW se sont donnés du mal, notamment Stephen Amell, qui voulait finir en apothéose, faire les choses bien. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est parti en beauté. 4/5