Ce n'est pas une série, c'est une œuvre d'art ! Toutes les tares de notre société présente et encore à venir ont été anticipée dans cette œuvre visionnaire des années 60. Le village est devenu le "village global". Les méthodes d'endoctrinement y mènent aux carnavals grotesques d'une société qui ne maitrise rien de son destin. Lequel n'est contrôlé par aucune nation, mais par les mystérieux organisateurs du village, représentant d'autres intérêts. L'individualisme du prisonnier est celui de la liberté. Les techniques de coercitions utilisées sont d'une fiction que la réalité rattrape de plus en plus, machines à voir et à manipuler le mental, traçabilité, drogues, lavage de cerveau, intoxication psychologique, ingénierie sociale. Le prisonnier ne cède rien, les dialogues sont percutants ressemblant parfois à des duels verbaux au tac au tac. Les habitants sont devenus fous, paranoïaques, amorphes, délirants, soumis, traitres. Seul le prisonnier n'a pas craqué, épuisant régulièrement les n°2, directeurs temporaires de cet asile de dingue.