Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Ce joli plan de fleurs, multicolores et fournies, qui ouvre le film est en fait un plan de table garni, autour de laquelle des valets s'affairent avant d'ouvrir la porte aux convives. Les invités ne sont pas moins que Stefan Sweig, le génial Stefan Sweig, et sa femme qui ont trouvé refuge dans une ambassade d'Amérique du Sud, à Rio de Janeiro exactement. La première scène de cette œuvre, jusque l'épilogue, annonce un film brillant, ...
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poet75
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3,5
Publiée le 11 août 2016
Une des premières répliques de ce film le dit avec force, Stefan Zweig avait rêvé d'une Europe de fraternité, une Europe aux peuples unis malgré les différences, de culture ou de religion ou de quoi que ce soit d'autre. Ce beau rêve s'est fracassé avec l'arrivée au pouvoir de Hitler et des nazis. L'auteur de "La Confusion des Sentiments" et de tant d'autres chefs d'oeuvre a dû prendre la fuite et vivre en exil en Amérique. Ce sont ...
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RENEE D.
17 abonnés
117 critiques
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4,0
Publiée le 11 août 2016
J'ai beaucoup aimé ce film car j'ai aimé lire les livres de Stefan Zweig. Ici, on le voit à la fin de sa vie au Brésil puis à New York, puis au Brésil. Il essaie de s'adapter à ces pays car il a du fuir l'Allemagne, étant juif. Écrivain déjà très connu quand il émigre, il essaie de s'adapter à d'autres cultures mais on sent chez lui, une nostalgie qui ne cesse de grandir. Quand la guerre est déclaré en Europe, on le sent perdu et ...
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Anne M.
70 abonnés
639 critiques
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4,5
Publiée le 13 août 2016
Le film capte six moments de l’exil de Stefan Zweig en Amérique Latine (Essentiellement le Brésil) et à New York entre 1936 et 1942. Une conférence internationale d’écrivains, une visite dans une petite commune parmi les plantations de canne à sucre, un passage à New York chez son ex-femme, le jour de son anniversaire à Petropolis, la rencontre d’amis à Petropolis, et le double suicide de Stefan Zweig et de sa femme, Lotte.
Des ...
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Stefan Zweig est un écrivain, dramaturge et journaliste autrichien né en 1881 et mort en 1942 à l'âge de 60 ans. Il est notamment connu pour ses romans Amok, La Confusion des sentiments ou La Pitié dangereuse. En tant que Juif, il a dû fuir son pays en 1934 pour échapper à la montée du nazisme.
Lettre d'adieu
Très touché par ce que devient son Europe, qu'il considère comme "l'échec d'une civilisation", Stefan Zweig décide de quitter le Vieux Continent en 1936 pour l'Amérique du Sud. À la fin de sa vie, il écrit une célèbre lettre d'adieu avant de se suicider par empoisonnement en 1942 : "Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec ma lucidité, j’éprouve le besoin de remplir un dernier devoir : adresser de profonds remerciements au Brésil, ce
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Genèse du film
C'est le producteur français Denis Poncet qui avait proposé à la réalisatrice Maria Schrader de mettre en scène un film sur Stefan Zweig : "Je me suis particulièrement intéressée aux dernières années de la vie de Stefan Zweig. On peut lire ce passage de sa biographie comme un récit allégorique de l'exil. Il avait échappé à la guerre mais était hanté par elle. Il ne pouvait s’empêcher d'imaginer ce qui se passait à l'autre bout du monde. Cette emp
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L'exil et sa dernière errance au Brésil de Stefan Sweig loin de cette Europe déchirée de 39/40, seront sobrement filmés par Maria Shrader.Invite à relire le témoignage de ce grand esprit du siècle dernier, qui se nommait enemy alien , d'une lucidité immense sur sa chère vieille Europe de la liberté et du chaos (ça fait résonnance à un présent de moins en moins supportable).Sa qualité d'Autrichien, de juif, d'écrivain, d'humaniste et de pacifiste qu'il annonce en préface du Monde d'hier, son autobiographie, comme son seul privilège, et la multitude de ses vies au sein d'un des siècles les plus monstrueux, comme homme libre, asservi, riche, pauvre, est à mettre en perspective avec une vision humble de lui même, passant loin derrière sa volonté de mettre à la lumière les affres de ses contemporains. Toute son œuvre est traversée par ce défi.Le film suggère avec justesse et une certaine audace le regard empathique d'un homme anéanti, dont l'engagement littéraire (mais non idéologique) subissait incessamment le poids de la culpabilité.Ce dilemme est tout à l' honneur de l'écrivain car avant tout le résultat d'une recherche de rigueur. C'est assez bien vu dans le film, évidemment, cela donne un ensemble parfois étiré, mais sans doute inévitable.Par contraste avec le bavardage inepte de nos soit-disant hommes politiques...(ô qu'ils se taisent...!)Le premier et dernier plan font écho à cette fissure schizophrène, la splendeur aristocratique et glaciale de la réception où l'écrivain est vu de dos, par contraste avec la dernière longue scène cadrée sur une fenêtre close et l'autre ouverte...Promesse d'avenir, selon ce que Sweig s'évertuait à dire pour tenter de s'en convaincre ...
I'm A Rocket Man
Le pire film que j'ai vu ! Inintéressant, pompeux, inabordable et en plus on en ressort sans en connaître beaucoup plus sur l'immense écrivain qu'était Stefan Zweig et franchement c'est décevant ! Décevant et pénible ! Une horreur en somme !