Au centre de ce "Game of Rome" où tous les coups sont permis, le génial Macrinus, interprété avec tout le brio qu’on lui connaît par Denzel Washington. Machiavélique à souhait, il est l’antagoniste parfait d'un Lucius à fleur de peau incarné par Paul Mescal, l'icône du cinéma indépendant qui parvient à distiller une touche de mélancolie au royaume des blockbusters sous stéroïdes. Rien que pour les étincelles entre ceux deux-là, Gladiator II vaut le déplacement.
Portée par une interprétation d’une puissance folle de Naomi Scott, absolument épatante, Skye traverse des épreuves un cran au-dessus du cauchemar déjà affreux de Rose. Plus intenses, plus sanglantes et surtout plus désarçonnantes. Comme si Smile 2 avait passé la seconde par rapport à son prédécesseur, lui valant une interdiction aux moins de 16 ans.
Ce film déborde tellement d’idées et de cœur qu’il s’accroche à vous tel Beetlejuice à son amour pour Lydia. Un divertissement efficace qui devrait même trouver ses admirateurs les plus fidèles parmi la nouvelle génération biberonnée à "Mercredi" et "Stranger Things".
On ne changerait rien non plus à Blink Twice si on le pouvait, car ses imperfections contribuent à faire de lui un projet singulier, percutant dans son propos et son imagerie. Pas besoin de trop cligner des yeux pour s'en assurer, une cinéaste est née.
La Lily du film n’est pas exactement celle du roman. Elle est plus âgée, plus affirmée aussi. Des changements au final bienvenus dans cette adaptation juste et sensible d’un livre qui a souvent été accusé de romantiser les violences conjugales.
Tourné dans de vieilles mines désaffectées de Belgique, en Thaïlande ou au Canada, ce dernier film est à l'image des précédents, un tour du monde mené tambour battant.
On s’attendait à rire, on ressort étonnamment touché par ce divertissement très efficace qui a conscience de ce qu'il est et qui surtout honore à sa manière une époque désormais révolue.
À l’image des précédents Pixar, ce Vice-Versa 2 permettra d’ouvrir des discussions entre les générations, cette fois sur le délicat sujet de la santé mentale. Qu’un film d’animation vienne mettre en lumière l’importance de communiquer et d’échanger sur ce qui se joue dans nos têtes n’est qu’un rappel de toute la poésie d’utilité publique entourant chacune des productions de ce studio.
Dans ce préquel qui explore l’enfance de l'impératrice Furiosa, tous les ingrédients qui ont fait le succès de la franchise sont réunis : un monde post apocalyptique dans lequel évolue une bande de sauvages motorisés qui se battent pour un puits de pétrole ou un litre d’eau.