C'est vrai qu'on aurait pu être indulgent si le film avait le bon goût d'être teinté de ne serait-ce qu'un peu d'humilité, mais non, tout cela rappelle l'âpre goût de l'exécrable Masque de fer, et l'on plaint le pauvre Dumas qui doit n'en plus finir de se retourner dans sa tombe.
Sur mes lèvres, à l'image de ses deux protagonistes, est donc un film à la fois fébrile et costaud. Comment ne pas alors citer Vincent Cassel et Emmanuelle Devos. Ici, ils se transcendent, s'enlaidissent pour se magnifier, et semblent jouer comme en état de grâce.
Claude Miller est un très grand cinéaste dont il faut impérativement redécouvrir l'œuvre. Betty Fisher, film jubilatoire et beau, est une bonne occasion.
Ainsi, par-delà l'apparence d'un grand spectacle à l'américaine, c'est la force et l'originalité d'AI que d'affronter toutes les conséquences d'un tel constat : c'est peut-être des ordinateurs que viendra le salut de nos propres existences.
Voilà un film bien singulier difficile à décrypter : s'agit-il d'une énorme farce comprise seulement par le réalisateur lui-même, d'un nanar de plus (...) ou d'une charge contre la vie en générale et contre le foot en particulier ?
Prévenons d'emblée que American Pie II est à prendre au vingt neuvième voir au trente degré mais même avec ces précautions d'usage, le suppo ne passe pas.
Oubliée la quincaillerie de certains effets faciles ou des images archi-léchées, Kandahar reste un immense cri de douleur d'un peuple à qui on a volé la liberté, une voie ouverte (...) vers la reconnaissance et la beauté d'une culture.
(...) Mariage tardif est une totale réussite dans l'équilibre de la tragi-comédie. L'humour, le comique, le burlesque cohabitent avec le drame engendrant une tension qui risque à tout moment d'éclater.
voici une dernière livraison (shakespearienne) qui surprendra et séduira, envoûtante comme cette tribu qu'on imagine encore si près du cosmos et de la nature.