Une bonne humeur communicative. Mais là où l'on prend le plus de plaisir c'est encore à l'écoute des dialogues savoureux que l'homme orchestre nous a encore concoctés. Vifs, drôles et toujours émaillés d'expressions très imagées entendues nulle part ailleurs.
Aucune tristesse n'alourdit le dispositif. On se réjouira également de l'humour discret qui jalonne l'histoire. Troisième volet d'une trilogie (La balançoire et Le fils adoptif), Le singe est une belle réussite.
Ce remake de l'Ascenceur (...) par le même Dick Maas, qui reprend le scénario originel, est construit parfois à l'identique. Au final, ce curieux projet est annihilé de toute velléité artistique et tend plus vers un énième film pop corn.
Faire jouer les utilités à des acteurs de la trempe de Laurence Côte et Guillaume Depardieu c'est bien dommage. Reste un beau personnage de femme, Claire, volontaire, indépendant, excessive.
Même si tous les ressorts de ce films ne fonctionnent pas de façons identiques et que l'épilogue est un peu compliqué à comprendre, Vanilla sky est un des films inattendus de cette rentrée de janvier.
La transposition à l'écran passe par une réelle adaptation, Pepper ayant pris pour parti de rajouter des scènes et des personnages à la pièce originale, la transformant réellement en film indépendant et évitant de tomber dans le piège du théâtre filmé.
On n'attend qu'une seule chose : que Anne Frendo se réveille de son rêve à rallonge, qu'elle entre dans une vie réelle plus passionnante, un peu moins rose bonbon. Et que les lumières se rallument pour aller vivre une vraie vie...
Rien ne sert de se mentir pour autant. Aujourd'hui Sylvester n'est plus que l'ombre de lui-même. Dans Compte à Rebours Mortel Stallone est comme absent, il ne joue plus. Il est ce fantôme, ce mort en sursis, qui attend sa légende.
Dans cette dualité entre la réalité et l'imaginaire, le personnage de Hopkins, résolument attachant, nous tient à distance jusqu'au dénouement. Le fil du récit est impeccable, fascinant.
(...) il ne s'agit pas seulement d'un délire entre potes. Les frères Gravet est bien plus que cela. C'est une histoire de famille dont les membres sont à la fois proches et lointains, cyniques et sentimentaux.
Il y a des films dont il est difficile de parler, non parce qu'on ne les a pas aimé (c'est tout le contraire) mais parce que l'on ne sait pas bien de quelle façon exprimer le plaisir ressenti.
(...) ce Mutants de l'espace est un "énaurme" film spaghetti, qui ne mettrait plus en abîme le seul western, mais l'Amérique tout entière, si puissante et si fragile...
(...) ce qui est sans contexte le plus intéressant dans Spy Game, c'est la capacité du réalisateur à faire un film palpitant n'en rajoutant jamais dans la surenchère des effets spéciaux, ce qui de nos jours est une performance.
Film d'amour et de réhabilitation, Laissez-passer est à l'image de son metteur en scène : emporté, courageux, fougueux en même temps que raisonné, cultivé, méandreux.