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Dans ce contre-emploi dérangeant, Vicky Krieps, le visage de la banalité du mal, glace le sang.
C'est enlevé, drôle, il y a aussi le plaisir des mots et le charme fou du couple Vimala Pons-William Lebghil, qui électrise cette comédie romantique inventive et moderne.
Sandrine Kiberlain, jamais intimidée par la démesure de son modèle et d'une formidable énergie contagieuse, en propose une version étincelante et sensible [...].
Si certains sketchs sont parfois en dessous, d'autres nous régalent, à l'image de la famille dysfonctionnelle formée par Camille Lellouche, François Berléand et François-Xavier Demaison.
Un film enchanteur malgré deux ou trois morceaux musicaux ronflants.
Avec son récit centré uniquement sur ces trois personnages et son esthétique proche de celle du théâtre, cette évocation a de quoi dérouter. Mais le souffle de l'aventure décolle (...).
Vibrant et savoureux.
[...] le pari narratif accuse quelques baisses de tension. Néanmoins, ce trajet un rien freudien se révèle très plaisant dans sa façon de faire sauter, peu à peu, à travers les seuls dialogues, nos préjugés sur les personnages, joliment incarnés.
S'ils restituent avec une fidélité touchante les personnages et l'époque, les jumeaux peinent, malgré un casting parfait, [...] à restituer l'acuité politique, la rage et la chair du roman.
Si cette suite se révèle moins surprenante et échevelée que le premier volet, [...] elle explore davantage la vie quotidienne, l'histoire et les rites polynésiens. C'est ce qui en fait cette fois le charme, tout autant que la fraîcheur de ses héros [...].
Une comédie policière douce-amère qui vaut surtout pour le numéro de duettistes plein de drôlerie et de tendresse auquel se livre Blandine Bellavoir et Fanny Cottençon.
Hélas, après une entrée en matière sur le divan du psy assez drôle, ce vaudeville familial enchaîne blagues lourdingues et situations peu crédibles, sinon embarrassantes.
[...] un mélo ultra convenu et gentiment démago. C'est dommage, vu son duo virtuose.
[...] une partition des plus classiques.
Superbement mis en scène et teinté d'onirisme, ce drame est aussi poignant que haletant.
Cet opus 2 capitalise laborieusement sur l'aura de l'original, sans jamais s'en approcher. Le souffle épique et le charisme d'hier ont déserté.
Un film sensible sur la transmission et la quête de l'estime de soi.
Une grâce infinie porte la puissance de l'évocation historique, et chaque plan est un tableau inspiré.
Ne vous laissez pas avoir au premier abord par ce côté "portnawak" (n'importe quoi, en verlan) de cette fiction, tout y est bien pesé, réglé pour emmener sans le forcer le téléspectateur dans une fable drôle.
Mieux vaut être un aficionado de l'œuvre singulière du cinéaste [...].