Les égoûts et le métro, deux univers à fantasmes pour tous les amateurs de fantastique et d'horreur. Le scénariste-réalisateur Christopher Smith [...] déambule de l'un à l'autre tout au long d'un petit récit frissonnant qui fait étape dans tous les traquenards attendus. Il a du mal à travailler dans la surprise ou l'inédit. Mais on lui accordera que le genre est plutôt difficile à renouveler, il a épuisé toutes les ressources imaginatives de générations d'auteurs.
Par trop d'invraisemblances scabreuses, cette comédie, pourtant emmenée par deux bons acteurs, donne l'impression d'avoir raté le coche!
Alors voilà, on ne comprend pas grand chose à MODS, on se demande même s'il y a une histoire et surtout si ceci est vraiment important.
Malgré son éclectisme et un côté un peu inégal, cette programmation fantastique offre trois visions originales de l'au-delà. La nouvelle mode de "l'asian touch" continue à faire mouche
Si le sujet de 2 SECONDES n'emballe pas immédiatement, le film gagne en émotions au fil de la pellicule. En prime, cet accent québécois si particulier et ces expressions qui font sourire, ponctuent le film et contribuent à sa fraîcheur.
De façon lyrique et avec quelques touches d'humour enfantin, Ridha Behi parvient à recréer à travers un flash-back subtil, la recherche pour un petit garçon de sa passion et de son mode d'expression et de libération profonde.
Même si LES ENFANTS DE LA PLUIE reste un dessin animé plutôt prévisible, sa légèreté de ton en font un film très sympathique.
Malheureusement dans Darkness, le genre film d'horreur espagnol devient cliché Ce qui ne veut pas dire que Darkness soit un film ennuyeux : la mise en scène est soignée et efficace, et Anna Paquin, (...) en adolescente de service ou Lena Olin (...) sont parfaites.
(...) Le scénario, qui montre d'abord crûment la réalité, tourne à la fiction limite, à coups de meilleur ami dérangé, hold-up, grossesse douteuse... Tout cela sans que Jennifer Aniston ne montre la moindre émotion, ce qui parfois est drôle, mais donne surtout l'impression d'un décalage qui n'a pas lieu d'être.
Loin des superproductions américaines, ce petit film d'animation propose de sensibiliser les enfants à la cause de nos forêts et de ce qui reste de la belle nature sauvage. (...) Entre émerveillement et fous rires, les petits ressortiront tous ravis.
Moro no Brazil est un film animé d'une vive curiosité et d'une fascination sincère, qui recompose la gamme de l'histoire pour mieux éclairer la partition du présent. Si le regard mériterait peut-être, deci-delà, quelques approfondissements, il n'en reste pas moins passionné et empreint d'une chaleur communicative.
Le film de Jean-Pierre Sinapi (...) est un douloureux regard sur la vie, ses complexités, son âpreté. Sans misérabilisme, ni prétention démagogique, il propose juste un témoignage d'une vie : celle de Paul Smaïl (qui a écrit le livre dont le scénario est tiré).
Pénélope Cruz, Fanny Ardant et Victoria Abril, une affiche fort attrayante pour un film au final assez décevant. (..) Le film lasse et malgré son casting explosif, l'action reste plate et les dialogues assez creux.
Une sélection de haut vol. Aucun court-métrage ne vous laisse de marbre et n'est ennuyeux. Une mention particulière à 3 films : Offside, The Same et Carcan.
LA CHATTE A DEUX TETES : un film intimiste compromis par la répétition des rituels sexuels et des dialogues trop peu existants. A la dérive, il en devient ennuyeux et apoétique.
Ils vivent l'exil chacun à sa manière. C'est ce que narre CIAO BELLA CIAO, un documentaire intéressant malgré quelques longueurs, en français avec un bel accent italien.
Un film à voir plus pour son atmosphère seventies charmante que pour les trouvailles scénaristiques.
GRILL POINT est un film très beau et sensible sur les troubles amoureux de deux couples amis dans l'ancienne Allemagne de l'Est. Une tranche de vie, qui fera basculer les deux couples du film et réfléchir le spectateur sur l'amour, la vie de couple, la trahison et le pardon.
Pour leur premier long-métrage, Inès Paris et Daniela Fejerman réalisent un coup de maître. Leur oeuvre mêle tolérance, remise en cause et humour avec une grande pertinence.
(...) bien que le duo Alessandro/Alberto vise juste, il a trop souvent tendance à tomber dans le stéréotype. Les oppositions qui caractérisent les deux générations raflent la banalité.