Un diplôme artistique en poche, Jeffrey Nordling démarre sa carrière sur les chapeaux de roue, en côtoyant Melanie Griffith et Sigourney Weaver, grâce à un second rôle dans Working Girl, un des rares films américains à traiter de la carrière des femmes à l’époque. Au début des années 90, le comédien en herbe multiplie les apparitions sur petit et grand écran (Star Trek : Deep Space Nine, Arabesque, Holy Matrimony, Quiz Show…), puis prête ses traits au célèbre astronaute Neil Armstrong dans le téléfilm Apollo 11. En 1997, le public le retrouve dans la peau d’Eric Baines, patron d’Amanda Woodward (Heather Locklear) dont il se dispute les faveurs avec son rival Kyle McBride (Rob Estes), dans le soap à succès Melrose Place. L’année suivante, le jeune homme incarne Capote Duncan, amant éphémère de Charlotte York (Kristin Davis), dans le pilote de Sex and the City, puis le coureur de jupons et ex-mari de Lily Manning (Sela Ward), durant les trois saisons de Deuxième Chance.
Fort de ses expériences, Jeffrey Nordling se tourne davantage vers le petit écran, ne cessant d’étoffer sa filmographie (Providence, Cold Case, Nip/Tuck, Bones, Dirt, Arrow, Killer Women, Rake, Hawai 5-0…), tout en figurant dans des projets plus ambitieux, tel que Les Soldats du Désert, en 2006, sur le syndrome de stress post-traumatique de vétérans d’Irak. Trois ans plus tard, l’acteur se retrouve sur le devant de la scène, grâce à son rôle du chef du FBI Larry Moss dans la septième saison de 24 heures chrono, puis celui de Nick Bolen, nouveau venu à Wisteria Lane en compagnie de sa famille, au cours de la saison 6 de Desperate Housewives. Son personnage entretient notamment une liaison avec Julie Mayer (Andrea Bowen). Jeffrey Nordling devient ensuite l’ex-mari de Megan (Dana Delany), la brillante neurochirurgienne de Body of Proof, le temps de quelques épisodes. Le comédien tourne ensuite sous la direction de Clint Eastwood dans Sully, puis de Jean-Marc Vallée pour la mini-série HBO, Big Little Lies. Il y incarne Gordon Klein, époux de Renata (Laura Dern), dont la petite fille Amabella, est victime d’une agression à l’école. Après un détour par un épisode de Nashville et de Salvation, Jeffrey Nordling s’immerge dans le Los Angeles des années 70 et l’impitoyable univers du stand-up, dans I’m Dying Up Here, produite par Jim Carrey.
L.P.