Richard Harris débute à la télévision en 1957 en jouant dans la série The Iron harp, puis au cinéma en 1958 en apparaissant dans Alive and kicking, une comédie de Cyril Frankel.
Après quelques petits rôles dans Les Canons de Navarone (1961) de Jack Lee Thompson et Les Révoltés du Bounty (1962) de Lewis Milestone, Richard Harris interprète un joueur de rugby quelque peu brutal dans Prix d'un homme de Lindsay Anderson. Ce rôle lui vaut le prix d'interprétation au Festival de Cannes 1963 ainsi qu'une double citation à l'Oscar et au British Academy Award.
Devenu l'un des acteurs britanniques les plus populaires de sa génération, il entame une carrière aussi riche qu'éclectique, tournant des drames (Le Désert rouge (1964) de Michelangelo Antonioni), des films de guerre (Les Héros de Télémark (1965) d'Anthony Mann, Major Dundee (id.) de Sam Peckinpah), des films historiques (Camelot de Joshua Logan pour lequel il obtient le Golden Globe du meilleur acteur en 1968, Cromwell (1970) de Ken Hughes), des westerns (Un homme nommé cheval (1971) d'Elliot Silverstein) ou encore des films catastrophe (Le Pont de Cassandra (1976) de George Pan Cosmatos).
En 1972, Richard Harris passe de l'autre côté de la caméra et réalise son unique film, Bloomfield. Dans les années 80, il se consacre essentiellement au théâtre. La jeune génération le redécouvre dans Impitoyable (1992) de Clint Eastwood, Jeux de guerre (1992) de Phillip Noyce, Gladiator (2000) de Ridley Scott ou encore dans Harry Potter à l'école des sorciers (2001) et Harry Potter et la chambre des secrets (2002) de Chris Columbus, dans lesquels il incarne le directeur protecteur Albus Dumbledore.