Repéré à l’âge de six ans, Nick Jonas fait ses débuts à Broadway en 2000 dans Un Conte de Noël, puis enchaîne avec plusieurs comédies musicales, dont La Belle et la Bête et Les Misérables, avant d’exploser, avec ses frères aînés Kevin et Joe, au sein du groupe les Jonas Brothers. Alors qu’ils sortent, entre 2006 et 2009, quatre albums couronnés de succès, côté télévision, le trio joue en 2007 dans un épisode d’Hannah Montana et donne la réplique à Demi Lovato dans le téléfilm Camp Rock. En 2009, ils décrochent leur propre série, JONAS, version romancée de leur expérience d’adolescents propulsés pop stars. La même année, après avoir rempilé pour Camp Rock 2, le groupe décide de faire une pause, ce qui laisse alors l’opportunité à Nick de se consacrer à des projets en solo.
En 2011, Nick Jonas apparaît dans les comédies Last Man Standing et Mr. Sunshine. Il participe ensuite en tant que guest à Smash, le show emmené par Katharine McPhee, sous les traits de Lyle West, une vedette de sitcom ayant débuté à Broadway, puis entre dans la peau d’un hackeur le temps de trois épisodes d’Hawaii Five-0. Mais c’est finalement avec le drama "musclé" Kingdom qu’il passe à une nouvelle étape de sa carrière en 2014. Face notamment à Matt Lauria, le jeune acteur campe Nate Kulina, qui tente de marcher sur les traces de son père, Alvey (Frank Grillo), ancien champion de MMA (Mixed Martial Arts), et prouve ainsi qu’il a bien grandi et qu’il est désormais taillé pour des rôles plus complexes.
Vu ensuite en tête d’affiche du thriller sexy Careful What You Wish For, dans lequel il est Doug, qui vit une aventure non sans conséquences avec une femme mariée (Isabel Lucas), le beau gosse fait partie, à la rentrée 2015, de la distribution de Scream Queens. Dans ce mélange d’horreur et de comédie, concocté par Ryan Murphy (Glee, American Horror Story), et avec également Jamie Lee Curtis et Emma Roberts, Nick Jonas incarne Boone, un étudiant membre d’une fraternité au sein d’une université qui devient soudain le théâtre d’une série de meurtres sanglants.
Jérémie Dunand