Biographie Danielle Fichaud

Danielle Fichaud passe par le Conservatoire d'art dramatique. Très tôt habituée à la scène via les nombreuses pièces dans lesquelles elle s'illustre, elle commence sa carrière devant la caméra à la fin des années 1970, dans trois épisodes de la série humoristique Chez Denise.

Au cinéma, elle incarne dans plusieurs films des personnages plus ou moins importants, que ce soit dans Le Confessionnal (1995), Joyeux calvaire (1996), Le Petit ciel (1999), Délivrez-moi (2006), L'Age des ténèbres (2007), La Donation (2009), Les Signes vitaux (id.) et La Passion d'Augustine (2015).

Davantage active à la télévision, Danielle Fichaud apparaît, entre autres dans les séries Lance et compte, Un gars, une fille, Caméra café, Fortier, Toute la vérité, Musée Eden, Mensonges, Au secours de Béatrice ou encore District 31, une célèbre série policière au Canada (l'un de ses genres de prédilection).

Danielle Fichaud est surtout connue pour avoir fondé, en 1988, sa propre école d'acting au Québec (l'équivalent du Cours Florent) : "Les ateliers Fichaud". Par ailleurs, elle enseigne le jeu dans divers endroits, notamment à l'Institut national de l'image et du son (Une sorte de Fémis au Canada).

En 2021, Danielle Fichaud est choisie par la Française Valérie Lemercier pour jouer dans Aline, une fiction librement inspirée de la vie de Céline Dion. La Canadienne y incarne ni plus ni moins que la mère de la chanteuse. Dans le dossier de presse du long métrage, elle confie :

"Valérie Lemercier m’a trouvée grâce à mon agent, puis m’a envoyé quatre grosses scènes du film à préparer pour l’audition. J’ai passé 60 heures à la préparer, cette audition ! J’ai travaillé le texte à l’endroit, à l’envers, j’ai tout lu sur Madame Dion."

"Pour moi, Sylvette, c’est la reine de son village, avec ses quatorze enfants et son mari. Je l’ai vue comme une entrepreneuse. Et comme un soleil, avec une capacité d’amour inconditionnel. Je lui ai ajouté un peu de mon gros caractère, de mon humour, car la vraie maman de Céline est un peu plus discrète."

Laurent Schenck