Réalisateur de 28 longs métrages, George Sidney débute sa carrière à la Metro Goldwin Mayer, dont son père est à l'époque l'un des dirigeants. Il y sera coursier en 1932, puis responsable du département des projections tests dès 1937 alors qu'il n'a que 21 ans. C'est à la même période qu'il commence à signer quelques courts métrage, toujours pour le compte de la MGM. Deux d'entre eux seront couronnés d'un Oscar : Quick ‘n a wink en 1940 et Of pups and puzzles en 1941.
Fort de ces récompenses de la profession, George Sidney passe au format long en 1941 avec la comédie romantique Free and Easy. Puis il se lance dans la comédie musicale, genre qui fera sa réputation, avec notamment Le Bal des sirènes en 1943 ou Escale à Hollywood en 1945 avec Gene Kelly.
En 1948, George Sidney change de registre et signe le film de cape et d'épée Les Trois mousquetaires avec à nouveau Gene Kelly et Lana Turner, considéré comme l'un de ses chefs d'oeuvre. Un genre qu'il retrouve quatre ans plus tard pour une adaptation de Scaramouche, non sans avoir auparavant fait le détour par une nouvelle comédie musicale, le légendaire Showboat avec Ava Gardner, en 1951. Nouvelle comédie musicale en 1953 avec Embrasse-moi chérie pour lequel le cinéaste tente pour la première fois l'expérience d'une projection en trois dimension.
Plus jeune président de l'histoire de la prestigieuse Directors Guild of America (DGA) de 1951 à 1959, George Sidney quitte la MGM pour la Columbia en 1956, mais reste fidèle au musical avec Tu seras un homme, mon fils dont Kim Novak est la vedette tout comme dans Un Seul amour (1957) qui ne connaît pas le succès escompté. Une Kim Novak encore une fois en haut de l'affiche aux côtés Frank Sinatra Rita Hayworth dans La Blonde ou la rousse toujours en 1957.
1963 voit le retour du metteur en scène au sein de la MGM, après avoir signé Bye bye Birdie pour la Columbia. Il y réalise notamment L'Amour en quatrième vitesse avec Elvis Presley en 1964. George Sidney s'éloigne alors petit à petit de la réalisation pour se consacrer à d'autres activité, dont la présidence de la DGA qu'il reprend de 1961 à 1967.