Tiré du roman éponyme (1942) de Georges Simenon (1903-1989), le film, bien que sombre, raconte une l’histoire d’amour pas du tout synchrone (10 ans, présentés sous forme de flash-backs) entre un industriel de province (Dauphiné,) fabricant de chaussures en cuir, François Donge (Jean Gabin, 48 ans), et Elisabeth, dite Bébé (Danielle Darrieux, 35 ans). Le premier a enchainé les liaisons féminines avant de se marier avec la sœur de la ...
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Adapté de la nouvelle éponyme, parue d’abord en magazine (1980) puis dans le recueil « Brumes » (« Skeleton crew ») (1985) de Stephen King, le film peut être vu comme une déconstruction de l’histoire biblique d’Abel et Caïn, revisitée, à la fois, par l’écrivain et le réalisateur, qui y ont incorporé des éléments autobiographiques. Il y est question des jumeaux Shelburn, Hal et Bill (interprétés, adultes, par Theo James, ...
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Le film s’inspire de la vie de Nevenka Fernández, jeune diplômée (25 ans), conseillère municipale de la ville de Ponferrada (en Castille-et-León, connue pour son château des Templiers, afin de sécuriser le chemin des pèlerins pour Saint-Jacques-de-Compostelle), chargée des finances (1999-2000) et qui fut, brièvement, la maitresse du maire, veuf, Ismael Álvarez (du Partido Popular, parti libéral conservateur, dirigé alors par José ...
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Quelle mouche a piqué Warner de vouloir réaliser un premier long métrage (91 mn) ? Ce qui fait le sel des courts métrages des franchises « Looney Tunes » et « Merri Melodies », ce sont, bien sûr, les situations drôles et loufoques, mais aussi la concision. Certes, il s’agit de personnages emblématiques : Porky Pig, le gros petit cochon bègue, créé par Fritz Freleng (1905-1995) est apparu en 1935 (153 apparitions) tandis que Daffy ...
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Il ne suffit pas de souligner l’importance de l’éducation, qui est un droit inscrit dans la déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 et dans la déclaration relative aux droits de l’enfant de 1989, pour réussir un film. Ni de citer les grands noms de la littérature mondiale [Dante Alighieri (1265-1321), Miguel de Cervantès (1547-1616), Lord Byron (1788-1824), Herman Melville (1819-1891), Léon Tolstoï (1828-1910), Anton ...
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Difficile d’expliquer l’engouement pour ce film de série B surestimé au scénario simpliste : un commissariat (precinct en anglais), du quartier mal famé d’Anderson de Los Angeles, spoiler: qui n’est plus fonctionnel (sans courant électrique, ni téléphone) et seulement occupé par 3 policiers, 2 secrétaires et 3 prisonniers (dont un condamné à mort) qui ont dû faire étape, l’un d’eux étant malade, est attaqué, dans la ...
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Un régal pour les yeux (dans les décors et les personnages, vraisemblablement obtenus par rotoscopie) et une vraie réussite, où le réalisateur Tibor et la réalisatrice Sarolta, ont su faire preuve d’imagination en créant un monde postapocalyptique [évoquant « Soleil vert » (1973) de Richard Fleischer qui se déroule en 2022, où les ressources naturelles sont épuisées, les humains se nourrissant d’un nouvel aliment, « Soleil vert ...
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Etonnement, le film n’est pas « fellinien » car totalement dénué de souvenirs personnels, de rêves et court (1h10). Il est grinçant et le réalisateur donne sa version de la lutte des classes et de Mai 68 (spoiler: révolte contre un chef d’orchestre autoritaire, mettant la musique au-dessus de tout, par des musiciens égoïstes, potaches et se référant à leur syndicat pour justifier leurs actes
) à travers une ...
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Quelle déception malgré un sujet en or ! Le documentaire est brouillon, non structuré, accumulant une succession d’images désordonnées, sans commentaire. Aucune explication concernant le contexte (aménagement du Grand Louvre avec la création de la pyramide de Pei, le déménagement du ministère des finances qui occupait l’aile Richelieu, fouilles archéologiques), ni même le nom des œuvres filmées (pas forcément de façon ...
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Il s’agit d’un documentaire de montage à partir des films réalisés par Katia (née Conrad, en 1942) et Maurice (né en 1946) Krafft, volcanologues alsaciens qui ont arpenté le monde dès qu’une éruption s’annonçait [Katia photographiant (400 000 photos) et prenant le son, et Maurice puis Roland Haas, filmant, en 16 mm). Werner Herzog, qui commente en anglais, y apporte un point de vue et un regard car son film n’est ni, une ...
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Adapté de sa pièce éponyme (1918) en 4 actes et un prologue, où le réalisateur jouait déjà le rôle-titre et qu’il reprendra la même année que son film, il ne s’agit pas vraiment d’une biographie du célèbre mime Jean-Gaspard Deburau (1796-1846), immortalisé par Jean-Louis Barrault dans « Les enfants du paradis » (1945) de Marcel Carné (1906-1996) et qui jouait Pierrot au théâtre des Funambules dans la pantomime « ...
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Adapté du roman éponyme (1951), le 5e à 49 ans de Louise de Vilmorin, centré sur un triangle amoureux classique [la comtesse Louise (Danielle Darrieux, 36 ans, 3e collaboration avec Ophüls) dont le patronyme n’est jamais audible, son mari général (Charles Boyer, 54 ans) et le baron Donati, ambassadeur italien (Vittorio de Sica, 52 ans), des boucles d’oreilles en diamant servant de fil conducteur, le cinéaste réalise, avec ironie et ...
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Adapté de « Quel est donc ton tourment ? » (« What are you going through » (2020), 8e roman à 69 ans de l’Américaine Sigrid Nunez, Pedro Almodóvar réalise un film assagi, moins flamboyant et baroque que ses précédents mélodrames mais empreint de gravité. A travers deux amies, Martha (la Britannique Tilda Swinton, 64 ans), reporter de guerre (en Irak, en Bosnie), en phase terminale d’un cancer de l’utérus, et Ingrid (Julianne ...
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Le film, qui est la première partie d’un diptyque (au budget de 300 millions $ !), est le préquel (antépisode des Québécois) du roman « Le magicien d’Oz » (1900) de Lyman Frank Baum (1856-1919) dont l’adaptation cinématographique la plus connue (1939) est celle de Victor Flemming (1889-1949), avec dans les rôles de Dorothy, la méchante sorcière de l’Ouest et Glinda, la bonne fée du Nord, Judy Garland (17 ans à l’époque), ...
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Le film est l’adaptation du roman éponyme (2016), écrit à 59 ans, par le Britannique Robert HARRIS (à ne pas confondre avec l’Américain Thomas Harris, créateur de la tétralogie Hannibal Lecter). Toute histoire se déroulant dans le plus petit état du monde, le Vatican étant un micro-état enclavé dans la ville de Rome et également monarchie absolue, a une vocation romanesque. Qui plus est quand le sujet est celui de l’élection ...
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Quelle mouche a piqué Robert Eggers de réaliser un 3e remake du film de Murnau ? Surtout de façon aussi académique (pour la photographie, proche du noir et blanc dans les scènes nocturnes), mais aussi plate voire grotesque [la voix grave et roulant des r du comte Orlock (le Suédois Bill Skarsgård, 34 ans) comme s’il était intubé], sans point de vue affirmé, trop lent (en dilatant les scènes à la façon du western spaghetti) et trop ...
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Il faut être indulgent avec ce film et le remettre dans son contexte, 1943, année où la France est encore occupée par les nazis. D’où le choix d’un sujet non contemporain, comme « Donne-moi tes yeux » (1943). On y retrouve le goût de Guitry pour raconter l’histoire à sa manière, comme il le fera plus tard avec « Si Versailles m’était conté » (1953) et « Si Paris m’était conté » (1955), avec légèreté et amusement, ...
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Le cinéaste a réalisé un film attachant et prenant, en mêlant histoire d’amour improbable et passionnée, et intrigue policière, dans un Milan hivernal, pluvieux, brumeux (belle photographie de Pascalino De Santis) et rendu mélancolique par la musique d’Ennio Morricone. Certes le sujet de l’arnaque à l’assurance-vie n’est pas nouveau [cf. « Assurance sur la mort » (1944) de Billy Wilder (1906-2002) mais qui est avant tout un ...
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Le roman éponyme (1826) de l’Américain James Fenimore Cooper (1789-1851) est le 2e volume de la série « Histoires de Bas-de-Cuir » (« Leatherstocking tales ») en 5 romans historiques (1823-1841) et qui évoquent l’histoire des Etats-Unis de 1740 à 1804 et dont le héros est Nathaniel Bumppo dit œil de faucon ou Bas-de-Cuir ou La longue carabine (le Britannique Daniel Day-Lewis, 35 ans), fils de colons de Virginie, élevé et adopté, ...
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Il s’agit de l’adaptation de 3 nouvelles de Guy de MAUPASSANT (1850-1893), « Le masque » (1889), « La maison Tellier » (1881) et « Le modèle » (1883), commenté, en voix off, par le romancier lui-même (Jean SERVAIS). Le film est inégal (bien qu’admiré par plusieurs cinéastes) en raison de l’hétérogénéité des histoires. La 3e est la plus réussie car la plus cruelle (« Le bonheur n’est pas gai ») et traite de l’amour ...
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Retrouvant les ingrédients du film de Jon Favreau (2019), il est essentiellement constitué d’un flash-back sur Mufasa, le grand-père de Kiara, fille de Simba et dont l’histoire est racontée par Rafiki, le mandrill chaman (Daniel Kamwa), en compagnie de Timon, le suricate et Pumbaa, le phacochère. En fait, cela permet d’apprendre pourquoi le « frère » de Simba, Scar (cicatrice en anglais) s’appelle ainsi, à l’aide d’une trame ...
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Le film est bien joué, bien éclairé (grâce au Belge Yves CAPE, 64 ans, dont c’est la 3e collaboration avec le réalisateur), avec de beaux costumes (conçus par Anaïs ROMAND, 5e collaboration), de beaux décors (dus à Olivier RADOT, 66 ans, 11e collaboration) et avec de la belle musique (Debussy, Chopin, Ravel), bref très académique mais quel ennui ! A l’écoute des enregistrements disponibles [audio uniquement car Sarah Bernhardt ...
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Encore un nième film sur les rapports, forcément difficiles, adolescent – parent, avec Lars, lycéen tête à claques et Nina (Maren Eggert, 49 ans), sa mère, divorcée d’un français, chef d’orchestre, très occupée (surtout au téléphone) et qui ne l’écoute pas. Outre un scénario très conventionnel, prévisible, parfois grotesque, pourquoi avoir situé l’action à Belle-Île [même si l’île bretonne a du charme en hiver, au ...
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Adapté du premier roman, « Laisse-moi entrer » (2004), écrit à 36 ans par le Suédois John Ajvide Lindqvist, le film est faussement intellectuel (il a obtenu de nombreuses récompenses internationales, dont le grand prix à Gérardmer en 2009), à limite du grotesque, en mélangeant film social [se déroule, en hiver, dans une banlieue triste de Stockholm) dans les années 1980 (Leonid Brejnev, encore au pouvoir en U.R.S.S., apparait à la ...
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Même si le réalisateur est fan du compositeur, le film n’est pas hagiographique [Michel Legrand a mauvais caractère (spoiler: surtout face au manque de professionnalisme de certains, notamment lors d’un concert en Pologne), et parfois dépressif, notamment lors de l’obtention de son 1er Oscar
]. Il l’a suivi les dernières années de sa vie, et montre bien, sans forcément suivre un cheminement chronologique, à travers des ...
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On ne peut nier la diversité des films du réalisateur (parodie de films d’espionnage ou d’horreur, film muet en noir et blanc, film biographique, drame de guerre, comédie), d’où l’intérêt de ce film d’animation, adapté du roman éponyme (2019) écrit à 80 ans par Jean-Claude Grumberg (également scénariste de 5 films de Costa-Gavras). Le point de départ n’est pas nouveau et figurait déjà dans « Les uns et les autres » ...
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Il s’agit du 37e film avec Godzilla ; il se déroule, juste à la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945, sur l’île méridionale d’Odo qui, ici, sert de base aux avions kamikazes et qui est attaquée par Godzilla, aux allures de T-Rex [dont le pouvoir est accru (il pèse alors 20 000 T) à la suite des essais nucléaires américains dans l’atoll de Bikini (îles Marshall en Micronésie) en 1946]. On a une relecture du thème de ...
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A partir d’un point de départ simple (JP, 38 ans, acteur en galère, qui décide d’organiser une marche de contestation avec des hommes noirs, le 27 avril, spoiler: en référence à l’abolition de l’esclavage en France en 1848
), les cinéastes réalisent, un film qui va au-delà de la simple comédie, en posant les bonnes questions, poussant les raisonnements jusqu’à l’absurde, en montrant les contradictions des uns et ...
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Adapté du livre « Ils disent que je suis une beurette » (1993) de Soraya Nini, Philippe Faucon, comme à son habitude, raconte une histoire, objectivement, sans juger ses personnages. Samia est une lycéenne de 16 ans, rencontrant des difficultés à se projeter dans son avenir professionnel, en butte avec ses parents (comme ses 4 sœurs), mère démissionnaire et soumise, père malade, déléguant son autorité au fils ainé, tyrannique et ...
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Comme pour son précédent film, « Napoléon » (2023), inutile de rechercher les anachronismes (spoiler: lecture de journaux en papier, animaux improbables comme des requins ou un rhinocéros monté par un cavalier dans le Colisée, inscription funéraire en anglais
), c’est avant tout du grand spectacle, reprenant les codes du péplum avec moults batailles [notamment navale en Numidie (partie septentrionale du Maghreb)] et combats ...
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Avec une grande sobriété, le film relate l’épisode tragique des 50 otages de Nantes et Chateaubriant, faisant suite à l’assassinat le 20 octobre 1941 à Nantes, près de la cathédrale, du commandant allemand Karl Hotz (1877-1941) par 3 résistants communistes venus de Paris. Vu son grade, cela a entrainé une réponse immédiate et brutale d’Hitler : 150 otages à exécuter, ramenée à 50. 27 seront choisis parmi les communistes et ...
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Le film (belle photographie en noir et blanc du Slovaque Igor LUTHER, 34 ans) adapté du (5e) roman éponyme (1938) écrit à 35 ans par Marguerite YOURCENAR (1903-1987), académicienne française, raconte un triangle amoureux [Conrad, sa sœur Sophie (Margarethe Von TROTTA, 34 ans et épouse, à l’époque, du réalisateur) et son ami, Erick Von Lhommond] pendant l’hiver 1919 dans la province de Courlande (région occidentale de la Lettonie). ...
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Adapté du roman éponyme (1970) de l’Américain Theodore V. OLSEN (1932-1993), le film raconte le massacre de Sand Creek (Colorado) le 29 novembre 1864, par le colonel John Chivington (1821-1894), nommé Iverson dans le film, où 200 Cheyennes périrent dont une majorité de femmes et d’enfants. Son grand intérêt est d’être un western pro-Indiens, dénonçant la barbarie américaine, tout en faisant le parallèle avec le massacre de Mý ...
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Le réalisateur a repris et développé le synopsis de son 2e court métrage, « Aqua » (2012) où un chat devait s’adapter à son nouvel environnement aquatique. Ici, le chat, noir aux yeux oranges, n’est plus seul et entame un périple en bateau (proche d’une felouque égyptienne, profitant toujours de la présence de vent) dans un monde submergé par les eaux (d’où le titre, littéralement, courant, flot), sans humains, en compagnie ...
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Le déroulement d’un procès est un incontournable du cinéma et de la télévision américaine. Clint Eastwood, qui avait déjà traité d’un innocent accusé à tort dans « Le cas Richard Jewell » (2019), réussit à renouveler le genre, tout en faisant le portrait de la justice, parfois imparfaite, avec une grande sobriété et sans effets de manche. D’où le générique commençant par le dessin d’une statue représentant la ...
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