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En plus d’être le meilleur film de son auteur, ainsi qu’un de mes dix films préférés de tout les temps, « Walkabout » est un magnifique récit sur la confrontation entre la nature sauvage et le monde moderne, sûrement le plus beau avec « La forêt d’émeraude ». Hors le film de Roeg, s’il partage les même thématiques que celui de Boorman, reste plus pessimiste. En effet, la frontière qui sépare la nature et le monde dit ...
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Dernière œuvre de John Huston, un film d’une grande subtilité. La première partie se présente sous la forme d’une réunions de famille, Huston célèbre les rituels qu’on sent immuables, ils se perpétuent à travers le chant, la danse, la poésie et la célébration de l’amitié. La seconde partie, plus intimiste, évoque le temps qui passe, les regrets et la mort, rien de moins. Les dix dernières minutes sont bouleversantes.
Comme beaucoup de cinéphiles en quête de raretés, j’avais découvert « Wake in fright » dans un vidéoclub, le film se cachait sous le titre « Savane » ( ????), alors que l’action se déroule en Australie. C’était à l’époque le seul moyen de voir le premier long métrage de Ted Kotcheff surtout connu pour être l’auteur de « Rambo». L’édition était d’ailleurs plus que médiocre, image délavée plus VF évidemment, ...
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Bonne surprise pour ma part que ce petit film d’épouvante australien qui lorgne du côté de « Repuslion » ou de « Shining ». Bien sur on est loin de ces deux classiques, mais dans l’ensemble le film est de bonne tenue. On suit la névrose d’une jeune mère de famille célibataire qui tourne au cauchemar, incapable de faire le deuil de son mari, ses angoisses prennent la forme d’un boogeyman issue d’un livre pour enfants. Récit à ...
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Le principal intérêt du film tient dans le personnage de Paulette Goddard, sublime héroïne sadienne, en moins tarte, transposée dans le nouveau monde. Tour à tour vendue comme esclave puis affranchie, son parcours est un long chemin vers l’émancipation, De Milles met tout cela en scène avec le mélange de perversion et de pudibonderie qui lui est coutumier.
Pour le reste on a droit à un beau récit d’aventure coloré, qui manque ...
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Le film doit surtout sa réputation à ses scènes érotiques, à l’époque, le mari d’Hedy Lamarr, un milliardaire marchand d’arme, tenta de le faire interdire après coup. Fort heureusement pour nous non seulement il échoua dans son entreprise mais la belle Hedy divorça de se sombre abruti pour entamer une brillante carrière à Hollywood. « Extase » souffre pourtant d’avoir été tourné entre l’époque du muet et du parlant, les ...
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Voilà un pitch bien engageant, mis en scène avec panache par Preston Struges, auteur célèbre pour ses bons mots, son style étant proche de celle d’un Lubitsch. Pour le fond par contre, on est plutôt du côté de Capra. En effet,spoiler:
l’odyssée de Sullivan l’entraîne jusqu’au bagne,spoiler:
c’est là bas, voyant des bagnard s’esclaffer devant un dessin animé, qu’il se rendra compte que les ...
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"Intestellar" ou comment ramener l'infini de l'espace temps à la taille d'une chambre de fillette. On y parle d'amour, de sacrifice, de filiation et d'héritage spirituel, les cyniques y verront un propos naïf, moi je trouve ça simple et beau. Rien à voir avec Kubrick, ni même "Solaris" dont il semble pourtant plus proche. Et même si l'on peut noter quelques plan "à la Spielberg", Nolan ne doit rien à personne. Bien sur son film ne sera ...
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Voilà un film spectaculaire qui n’a rien à envier aux blockbusters récents. On y assiste à des combats aériens aux prises de vue incroyables, filmé avec des mouvements de caméras modernes et inventifs. Il faut dire que Wellman connaissait bien son sujet, ayant étés lui même pilote durant la première guerre mondiale. La partie intimiste n’est pas non plus délaissée, la scène du cabaret ou Clara Bow se fait passer pour une ...
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Le concept du film rappelle « Le gouffre aux chimères » de Billy Wilder, tourné la même année. Hors si Hathaway s’en sort plutôt bien côté suspense et spectaculaire, son film n’a pas la force et la profondeur de la satire sociale de Wilder. Faute à un ton humaniste qui vire bien souvent aux bons sentiments. Reste une excellente mise en scène qui utilise à merveille les contraintes de cette unité de lieu et de temps, tout en ...
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On a reproché à Wyler avec ce film de ne pas aller assez loin, alors que les mœurs commençaient à se libérer. Hors la censure sévissait encore à l’époque, on avait même interdit au réalisateur l’utilisation du mot « Lesbienne ». Même si l’homosexualité est mieux tolérée de nos jours, sauf chez certains excités du goupillon, la partie du film qui traite de la rumeur et des dommages humains qu’elle provoque n’a rien ...
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Pauvre James Gray, boudé une fois de plus par la critique et le public. Certes « The immigrant » n’a pas le lyrisme de « La nuit nous appartient » ou de « The yards » cela reste tout de même un beau film, où l’on retrouve les thématiques du réalisateur. Il est une fois de plus question de pardon et de rédemption. Le personnage de la jeune immigrante, plutôt bien campé par Marion Cotillard, reste moins ambigu que celui de Joachim ...
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Le « Faust » de Murnau est probablement l’une des influences les plus importantes du cinéma d’horreur avec « Nosferatu » et « Caligari ». Une pure splendeur visuelle. L’arrivée du diable qui sème la maladie et la désolation sur une petite ville du moyen âge, est un grand moment de magie cinématographique qui n’a pas pris une ride, malgré des effets spéciaux rudimentaires proche de Meliès dans l’esprit. L’histoire ...
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Avec « La chevauchée fantastique », « Pacific express » participait au renouveau du western à la fin des années 30. On y trouve les même qualités et les même défauts que dans le film de Ford. Mise en scène spectaculaire, enchaînement de scènes d’actions et de bravoure, mais aussi des indiens caricaturaux et des personnages archétypaux, bien plus que dans « la chevauchée… » par ailleurs. Mais comme la mise en scène est ...
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Vers la fin des années 70, les grands studios hollywoodiens eurent l’idée incongrue de produire quelques films qui traitaient de la classe ouvrière et du syndicalisme : « F.I.S.T. » avec Stallone, « Blue collar » le premier film de Paul Schrader, et enfin « Norma Rae » de Martin Ritt. Le film valu même un oscar à son actrice principale. Par la suite arrivèrent les années Reagan et le triomphe de l’ultra libéralisme. On ne vit ...
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Voilà le genre de film qui secoue la vie de cinéphile assoupi, n’attendant plus grand choses des nouveautés qui défilent sur les écrans. Certes on pense parfois à Lynch, à Kubrick voir à Nicolas Roeg comme j’ai pu le lire ici et là. Mais « Under the skin » ne ressemble à rien de connu. Jonathan Glazer digère toutes ses références et les recrache de manière très personnelle. Film sur l’altruisme, le point de vue de l’extra ...
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Autant la version de 1960 de « The housemaid » m’avait fortement agacée, autant ce remake est une bonne surprise. Première différence, la jeune servante est ici présentée comme une victime, et non pas comme un personnage machiavélique et destructeur. Les rapports de classe sont également plus net, la famille de bourgeoises vit dans le confort et le luxe, mais leurs relations baignent dans le mensonge et l’hypocrisie, le profond ...
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Les exploits, les drames et les peines d’une compagnie de l’aéropostale dans les Andes. La première demi-heure est presque un manifeste de cinéma Hawksien. On y passe de la mort à la célébration de la vie, du rire aux larmes avec une jubilation communicative, il n’est pas donné à tout le monde de maîtriser un tel panel d’émotions en si peu de temps. On retrouve dans le reste du film les thématiques habituelles de l’auteur, la ...
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Dans la filmographie de Scorsese, « Le loup de wall street » semble assez proche des « Affranchis » et de « Casino », aussi bien dans le traitement électrique de la mise en scène que par le sujet. Pourtant des trois films celui-ci est le plus faible. Cela tient surtout aux personnages, des idiots décadents obsédés par trois choses : le sexe, la drogue et l’argent. Passer trois heures en compagnie de ces débiles se révèle être une ...
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Adaptation libre de la vie de Landru, ce film contient plus d’un point commun avec la version que Chabrol réalisera quelques années plus tard. Le récit est dans l’ensemble assez cynique et ironique, un ton inhabituel chez Chaplin, il ouvrait là une nouvelle voie dans son œuvre qui culminera avec le réjouissant jeu de massacre de « Un roi à New York ». L’humanisme de l’auteur ressurgit tout de même au détour d’une scène. Mr ...
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Fabuleux montage documentaire de Chris Marker, qui retrace les luttes révolutionnaires qui ont secouées le monde de 1967 à 1977. Composé pour la plupart de documents inédits impressionnants, allant de la guerre du Vietnam au coup d’état fasciste au Chili, le film se divise en deux parties, l’ascension et le déclin de ces mouvements de révoltes. Marker garde à tout moment un regard critique, voire sarcastique sur cette époque, il ...
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Sublime adaptation de l’opéra d’Offenbach, mis en scène dans le style visuel inventif, quasi fantastique, typique du tandem Powell/Pressburger. La gageure est d’autant plus grande que l’opéra filmé n’est pas un genre facile à adapter. Le film fit sensation à l’époque et reçu de nombreuses récompenses à Cannes et à Berlin. Cela dit on peut tout de même lui préféré « Les chaussons rouges », plus facile à aborder quand on n’est pas féru d’opéra.
Je n'avais pas revu « La rivière rouge » depuis les années 80. A l'époque j'étais encore un gosse et en dehors des bagarres et des gunfight, pas mal de choses m'avait échappé. Comme cette scène crypto gay au dialogue pleins de sous entendu ou Montgomery Clift et John Ireland se défient au pistolet, ou encore le conflit de génération qui sous tend toute l'intrigue. John Wayne en patriarche tyrannique, brutal et conservateur, auquel ...
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Voilà un chouette film de chevalerie, même si Errol Flynn à un peu perdu de sa superbe. Il garde un certain panache dans les scènes de duel. L'action se déroule durant la guerre de cent ans, et comme c'est une production américaine les français sont très méchants et les anglais loyaux, courageux et très gentils. Au programme donc batailles, joutes, armures, châteaux forts et demoiselles en détresse, un régal ! Pour l'anecdote, c'est ...
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En 1958, Lionel Rogosin pose sa caméra dans le quartier du Bowery à New-York, le résultat donne une belle idée de ce que pourrait être l'enfer sur terre. Peuplé essentiellement de marginaux, de drogués et d'alcooliques, c'est la survie et le chacun pour soi qui prévalent par dessus tout ici. Le film suit une vague trame narrative autour de 4 protagonistes, tous dans leur propre rôle, ceci afin de mieux pénétrer le dédale des rues et ...
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Film célébré par Rivette et la nouvelle vague, il est pourtant difficile de se passionner au premier abord pour les problèmes de ce couple de bourgeois mal assorti, au bord de la rupture. Malgré les grands moments attendu et tant vantés par la critique (le couple enlacé pour l’éternité à Pompéi, le « miracle » final), le charme de l’Italie antique, la beauté et l’intelligence indéniable de la mise en scène de Rossellini, ...
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Magnifique adaptation du roman de Stefan Zweig. Dans une Vienne fantasmée Louis Jourdan croise Joan Fontaine sans la voir, alors qu’elle n’a d’yeux que pour lui. Cela dure toute une vie. Histoire d’amour tragique donc, à sens unique, un homme qui passe à côté de sa vie et la rate, une femme qui se sacrifie par idéal romantique et traverse l’existence presque comme un fantôme. La seule et unique nuit qu’ils passeront ensemble, ...
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Très beau mélodrame injustement oublié, peut être la seule grande réussite de son auteur. Histoire d’amour platonique et touchante entre une orpheline de 12 ans et un pilote amnésique, filmé de manière onirique. Bourguignon multiplie les trouvailles de mise en scène pour mettre en valeur les sentiments des protagonistes, le décor hivernal et triste dans lequel ils évoluent ajoute encore à la poésie mélancolique du récit. Le film ...
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Déception, « Le chevalier des sables » est un film qui a affreusement vieillit. Pourtant le postulat de départ est plutôt accrocheur, opposer les beatniks et leur esprit de liberté aux institutions religieuses forcément conservatrices. Mais tout cela tourne assez vite à la banale histoire d’adultère, pour finir par un compromis bien évidemment. Le tout est filmé dans un style ampoulé typique des grosses productions des années 60, ...
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Adaptation du poème symphonique de Gershwin, Hollywood brode un vague scénario prétexte autour de l’œuvre du compositeur. Au programme vie de bohème à Paris et triangle amoureux. Heureusement il y a le charme des numéros musicaux et de la mise en scène de Minnelli. Le film vaut surtout pour ses 20 dernières minutes, succession de tableaux musicaux décrivant les différents états d’âmes du héros, moment de cinéma absolument ...
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Tiré des récits du correspondant de guerre Ernie Pyle, Samuel Fuller disait de ce film qu’il était « le plus authentique des films tournés durant la guerre ». Cette réputation n’est pas usurpée. Dans « Story of GI Joe » il est d’ailleurs question de survie plus que de gloire, on y voit la peur, la mort et la fatigue, c’est également l’approche qu’aura Fuller pour ses propres films de guerre. Les scènes de batailles sont ...
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Plutôt une bonne surprise ce segment. Bonne ambiance post apo, beaucoup d’actions, en tout cas plus que dans le neurasthénique « Book of Eli ». C’est aussi la première fois que Sam Worthington me convainc tout à fait. Le film établis même in fine la lointaine parenté de la saga « Terminator » avec le « Metropolis » de Fritz Lang. Reste que McG n’a pas beaucoup de personnalité derrière la caméra.
Le plus classique des 4. Ethan Hunt a retrouvé l’esprit d’équipe et laisse un peu d’espace aux seconds rôles, il y a moins de scènes d’action que dans le 3 mais quelques moments de bravoures (l’escalade d’un immeuble géant à Dubaï, une poursuite dans une tempête de sable…). Globalement on ne sent pas la patte de Brad Bird, ça donne un honorable divertissement mai pas un film mémorable.
Faire un remake d’un film parfait en l’état relève du suicide artistique. Matthijs van Heijningen Jr. a au moins l’intelligence de faire profile bas par rapport au classique de Carpenter, et de miser tout sur l’action et le rythme, plutôt que de jouer sur le terrain de la paranoïa et du suspense. La première partie ressemble même plus a l’adaptation du roman que Howard Hawks et Chistian Niby avaient signés en 1951. Les monstres ...
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Un des premiers film à évoquer les traumatismes physiques, psychiques et moraux des vétérans du Vietnam. Le sujet est traité avec la simplicité et l’humanisme qui caractérise le cinéma de Hal Ashby, bien loin du « Né un 4 juillet » pamphlet pachydermique qu’Oliver Stone tourna sur le même thème une décennie plus tard.
Biographie du créateur de la « drunken boxing », « True legend » fut le premier film chinois tourné en 3D, ce fut aussi un gros échec au box-office. Cet échec peut s’expliquer par une narration déconcertante pour le grand public. En effet, passé le climax et une première fin mélodramatique et émouvante, étrangement le film continue et offre une sorte de rédemption à son héros lors d’un spectaculaire tournoi contre des ...
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