Printemps 1945. À la fin de la guerre, Jozsef, un jeune hongrois, est fait prisonnier par les Soviétiques. Après une tentative d'évasion avortée, il est envoyé dans une ferme isolée pour aider un jeune soldat russe à collecter du lait pour l’armée. Un sentiment de solidarité puis une amitié naissent entre les deux hommes.
En 1869, l'empire austro-hongrois va pourchasser les sans-espoir, sorte de bandits d'honneur qui ont défié l’autorité en participant à l’insurrection de 1848.
Hongrie 1947. La rencontre de lycéens du public avec ceux d'un collège catholique, encadrés par des prêtres, suscite le dialogue, mais les divisions prennent vite le dessus... Les autorités communistes font cesser cette tentative et arrêtent les élèves catholiques. Le secrétaire général du lycée d'Etat, indigné, réussit à les faire libérer, mais il est ensuite forcé à démissionner...
Depuis le départ de sa femme avec un matelot, Jozsef Pelikan, gardien de digues sur le Danube, peine à nourrir correctement leurs huit enfants. Un jour, il aperçoit au bord du fleuve Daniel Zoltan qui pêche. Ce vieil ami, qu’il avait caché de l’occupant nazi dans sa cave pendant la guerre, est aujourd’hui devenu ministre. Quand Daniel tombe à l’eau, Jozsef l’invite spontanément à venir se sécher chez lui. Ses ennuis ne font que commencer…
L'histoire se déroule à Budapest, en 1902. Deux bandes rivales de jeunes garçons se disputent le contrôle d'un terrain vague sans pour autant créer de débordements. Alors que les choses sont en train de déraper, le gouvernement de la ville résout le problème et prend en charge le terrain vague dans le but d'y construire un bâtiment.
Cati, âgée de 24 ans, enfant d’une fille-mère, a grandi à l’assistance publique et travailleaujourd’hui dans une usine de textile à Budapest. Ayant appris que sa mère vit dans un village,elle décide de partir à sa rencontre. Mais elle n’est pas encore au bout de ses surprises…
À Budapest, au milieu des années 1960, un jeune garçon s’apprête à faire sa rentrée pour son premier jour d’école. En chemin, il se lie d’amitié avec une jeune fille. Ensemble, ils découvrent le monde des adultes.
La libération de la Hongrie en 1945 offre des terres à Istvan Szeles, un simple paysan. L'avenir s'annonce prometteur, jusqu'en 1956, où de nombreux évènements viennent bouleverser l'équilibre du pays.
En Hongrie, fuyant l'armée, un partisan trouve asile dans une ferme appartenant à deux soeurs. Celles-ci ne restent pas indifférentes au charme de leur réfugier. Cependant, l'armée le retrouve, mais l'éxécuter n'est pas une tâche si facile pour l'officier devant s'en charger.
Après un début de carrière consacré à des courts métrages documentaires de commande et une première tentative malheureuse du côté de la fiction, Cantate se présente comme un film de rupture et marque le point de départ de la recherche esthétique de Jancsó. À rebours des premiers films du cinéaste louant la marche vers le progrès d’un peuple uni dans le socialisme, « Dissolution et liaison » (traduction littérale du titre original hongrois Oldás és kötés) témoigne d’un état de crise, d’un doute profond à l’égard de la modernité et de ses promesses d’émancipation. Ponctué de réflexions autobiographiques, à commencer par la référence directe à Bartók, Cantate est aussi le film d’une génération de jeunes intellectuels, œuvre matrice annonçant les mutations à venir du cinéma hongrois.
Tako, un petit garcon, a eperdument foi en son pere, un chirugien mort en 1945, qu'il a à peine connu. Ce père est celui d'un enfant idealisant une image a partir de souvenirs fugaces et celui de toute une generation creatrice de mythes, au long d'une periode qui aboutit à la tragique cassure de 1956 en Hongrie.