Mêlant visuels inspirés de la fiction et images d'archives, le documentaire parvient à briser les murs de l'Université nationale de Colombie, racontant ainsi les récits de la violence brutale soutenue par l'État, alors que l'Université se transforme d'une institution d'enseignement supérieur prometteuse en un site de sépulture de nombreux étudiants tombés qui ont osé être en désaccord.
Luz, la grand-mère de la réalisatrice, devient aveugle après avoir souffert de glaucome. Le premier long métrage de la cinéaste explore un passé sombre pour réclamer un avenir plus lumineux alors que le duo affronte des vies difficiles, une humanité sereine prenant le dessus pour les guider au-delà du traumatisme générationnel.
Una a été la première personne à profiter de la modification de la loi lettone pour retrouver sa sœur, perdue dans le processus d'adoption. Elle découvre soudain qu'elle n'a pas seulement une sœur, mais quatre, toutes adoptées et dispersées dans le monde entier.
Horitoshi Sensei est un des derniers grands maîtres de l’irezumi, le tatouage traditionnel japonais. Pascal est un jeune journaliste français spécialisé dans le tatouage qui a découvert l’art de Horitoshi dans un magazine et a décidé d’aller à Tokyo pour se faire tatouer tout son dos par le maître. Quand le film commence, Pascal est à son quatrième voyage à Tokyo. Il est notre guide dans ce voyage dans l’univers de l’irezumi. Il rencontre toutes sortes de personnes liées à l’irezumi, des hommes et des femmes, jeunes et plus âgés, pour qui cette forme unique d’expression artistique doit être préservée.
Depuis 25 ans, l’association Techno + brave l’interdit en proposant des informations objectives sur les drogues qui circulent dans les free party. Son histoire est faite de péripéties policières, judiciaires et législatives, mais surtout d’utopie, de solidarité et d’intelligence collective. Une façon libertaire de partager, de s’engager et de parler sans tabou, car : « la drogue, y en a partout, l’information et l’autonomie, tout le monde y a droit ».
Le film tourne autour du groupe punk new-yorkais Les Lunachicks, qui a connu son heure de gloire dans les années 1990 avec des chansons telles que Fallopian Rhapsody et Bitterness Barbie.
Disparue en 2020, la cinéaste Marion Hänsel revisite sa vie dans un émouvant collage de souvenirs. Entre l’anodin et le fondateur, les peines et les joies, un film testament empli de délicatesse.
Robert Frank, ce n’est pas seulement l’Amé- rique, c’est une vie d’expérimentations, de voyages et de sensibilité. Voici le premier do- cumentaire qui lui est consacré.
Marseillais d’origine, Rebuffat a appris à grimper dans les calanques. Étoiles et tempêtes nous entraîne sur divers terrains (Dolomites, Aiguille du Midi, Massif du Mont-Blanc, Oberland bernois ou encore le Cervin) avec un alpiniste très attaché aux notions de cordée et d’amitié.
Cinéaste autodidacte, Henry Brandt a d’abord filmé le monde, à travers plusieurs films de commande ethnographique, qui lui ont valu une reconnaissance internationale. Puis il est retourné en terre neuchâteloise pour y tourner « Quand nous étions petits enfants», à l’initiative de la Société pédagogique neuchâteloise. Pendant une année, le réalisateur se plonge dans l’univers de la classe de Charles Guyot, dans le petit village des Taillères situé dans la région de la Brévine, connue pour ses hivers glacés. En suivant le cours des saisons, le public appréhende, dans des séquences prises sur le vif ou jouées par les élèves, les méthodes d’un instituteur qui s’inspire du pédagogue français Célestin Freinet : méthodes basées sur l’expression libre des enfants. Restaurée par la Cinémathèque suisse, cette œuvre est unique dans le paysage du patrimoine suisse par son propos et son tournage immersif, hérité de l’expérience de cinéaste ethnographique de Brandt. Elle touche par la connivence que Brandt établit avec les élèves et leur professeur, tout en peignant le portrait d’une société rurale pittoresque.
Dans un gîte en pleine forêt, un groupe d'hommes adultes creusent les événements qui ont marqué leurs vies, dans l'idée de se construire une nouvelle masculinité.
Deux jeunes filles yougoslaves se sont rendues en Corée du Nord en 1987 avec leur mère pour rendre visite à leur père qui y travaillait. Après avoir lu le journal intime que sa sœur aînée avait écrit à l'époque, l'une d'entre elles décide de revisiter le pays 36 ans plus tard.
Au Cameroun, l’homosexualité est un crime. En 2013, le jeune journaliste Eric Lembembe a été torturé et battu à mort parce qu’il luttait pour la reconnaissance des droits des homosexuels. Choqué par ce meurtre et ses motivations, le réalisateur retourne dans son Cameroun natal. Alors qu’il examine sa propre éducation homophobe, il découvre sur le terrain que le meurtre de Lembembe n’est pas un cas isolé.