Retransmission du Metropolitan Opéra de New-York , en haute définition, de Hamlet, opéra en cinq actes d’Ambroise Thomas, sur un livret de Michel Carré et de Jules Barbier, dirigé par Louis Langrée, avec Nathalie Dessey (Ophélie), Jennifer Larmore (Gertrude), Toby Spence (Laerte), James Morris (Jacopo Fiesco).
Alexander’s Feast (Le Festin d’Alexandre), ode inspirée de la dramaturgie de l’Anglais John Dryden, fut mis en musique par Haendel en 1736. L’oeuvre a pour sous-titre Le Pouvoir de la musique, une thématique que l’on retrouve dans nombre des opéras de Haendel (c’est d’ailleurs le thème même de la conférence inaugurale de Jan Assmann)
L’opéra les Paladins s’inspire d’une fable de La Fontaine. Pour son dernier grand opéra, Rameau a composé une œuvre foisonnante qui dérouta le public. Portés par une distribution vocal idéale, la mise en scène et le travail vidéographique de José Montalvo impose un réveil tonique à cette belle endormie.
John Eliot Gardiner aborde ce vaste opéra en compagnie de son Orchestre Révolutionnaire et Romantique qui révèle toutes les couleurs de la partition et répond idéalement au lyrisme et à la tension que le chef imprime à sa direction.
Platée a conquis de nombreuses scènes lyriques dans le monde et inspiré les mises en scènes les plus inventives, parmi lesquelles celle de Laurent Pelly a fait date.
Le temps a rendu justice au chef-d’œuvre qu’est Serse, devenu, avec Giulio Cesare, le plus populaire des opéras de Haendel. Dans cette oeuvre qui s’approche du genre « opéra vénitien », on trouve effectivement le mélange des genres – le rire embué d’émotions – qui annonce déjà le Mozart des Noces de Figaro.
Composée en l’espace de vingt jours, en juillet 1724, année où il écrit deux autres chefs-d’oeuvre, Giulio Cesare et Rodelinda, Tamerlano est pourtant l’une des oeuvres majeures de Haendel. Le choix du sujet – les mésaventures du sultan ottoman Bajazet, prisonnier de Tamerlano – eut un rôle important dans la vogue des « turqueries » à l’âge des Lumières.