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Synopsis
Jennifer est endormie depuis huit ans et exhibée depuis de fêtes foraines en fêtes foraines. Pour un dollar, Robert, musicien de jazz, l'achète et l'éveille d'un baiser dans sa luxueuse demeure. Peu à peu, elle devient le centre d'un jeu pervers d'amour et de mort. Une version baroque de La Belle au bois dormant.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Malgré son atmosphère intrigante (un conte de fées qui laisse transpirer une certaine perversité), cette variation moderne autour de La belle au bois dormant a une méchante tendance à faire partager le mal dont souffre son héroïne au spectateur. Notons toutefois le courage admirable de Zalman King qui incarne le rôle principal masculin malgré sa paralysie faciale. Ha, excusez-moi, on me fait signe qu'il s'agit de sa manière naturelle ...
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Un visiteur
2,0
Publiée le 3 février 2014
Difficile de noter l'un des rares films qui m'a donné envie de sortir avant la fin... Est-ce complètement nul pour autant ? Faute de certitude réelle sur la question, j'ai quand même laissé 2 étoiles. Il y a des éléments intéressants, après tout : réflexion sur l'échec auquel est vouée toute relation amoureuse dont les protagonistes s'efforcent de jouer un rôle pour mieux s'impressionner mutuellement et préfèrent projeter sur ...
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Léa H.
32 abonnés
225 critiques
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1,0
Publiée le 31 mai 2014
Adopter la forme du conte au cinéma nécessite : soit de partir d’un socle de réalité pour peu à peu le teinter de symbolisme (Dead man), soit de construire un univers irréel qui obéit à ses propres règles (Institut Benjamenta). Ici, John B. Harris se montre incapable de l’un comme de l’autre et son histoire de gourou en mal d’amour ne possède aucune densité humaine, car trop abstraite et désincarnée. Ne parlons pas de la ...
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soniadidierkmurgia
1 180 abonnés
4 173 critiques
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3,5
Publiée le 14 avril 2015
Connu comme le producteur de quelques films de Stanley Kubrick ("L'ultime razzia' "Les sentiers de la gloire" et "Lolita"), James B Harris aura aussi réalisé une poignée de films (cinq longs métrages en 28 ans) assez atypiques dont ce très étrange "Some call it loving" aussi appelé "Sleeping beauty" comme la courte nouvelle de John Collier dont il est inspiré. Sorte de longue digression autour du conte de "La belle au bois dormant", ...
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James B. Harris, proche de Stanley Kubrick, s'inspire de l'univers de ce dernier pour l'ambiance de son film. Il fut par ailleurs son producteur sur Lolita, L'Utime razzia et Les Sentiers de la gloire. Harris produit également ses propres films et apparait comme producteur au générique du Dahlia Noir de Brian de Palma et dans Un espion de trop de Don Siegel. Par ailleurs, les liaisons entre Some call it Loving et Eyes Wide Shut, le dernier film d
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Bizarre comme c'est bizarre
Si le film ne connut qu'un médiocre accueil aux Etats-Unis, où il fut considéré comme une bizarrerie, il fut reçu avec enthousiasme en France puisque Pierre Rissient le fit découvrir et l'accompagna jusqu'au festival de Cannes où il fut retenu par la Quinzaine des réalisateurs. Cette notoriété lui permit de rester plus de six mois à l'affiche à Paris. Cette même année 1973, la Quinzaine retenait une autre étrangeté cinématographique aujourd'hui d
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Jazzy movie
Some Call it Loving transforme l'histoire originale de John Collier et fait de son vieil Anglais un jeune joueur de jazz. Le fait est que Harris est lui-même un jazzman. Il connaît d'autant mieux ce milieu musical puisqu'avant d'entrer dans la production et la réalisation cinématographique, il faisait partie d'un orchestre.