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    Some Call it Loving (Sleeping Beauty)
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    2,5
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    6 critiques spectateurs

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    robert_ginty
    robert_ginty

    12 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Malgré son atmosphère intrigante (un conte de fées qui laisse transpirer une certaine perversité), cette variation moderne autour de La belle au bois dormant a une méchante tendance à faire partager le mal dont souffre son héroïne au spectateur. Notons toutefois le courage admirable de Zalman King qui incarne le rôle principal masculin malgré sa paralysie faciale. Ha, excusez-moi, on me fait signe qu'il s'agit de sa manière naturelle de jouer. Bon. Après la method de l'Actor's Studio, la méthode de l'endive...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 février 2014
    Difficile de noter l'un des rares films qui m'a donné envie de sortir avant la fin... Est-ce complètement nul pour autant ? Faute de certitude réelle sur la question, j'ai quand même laissé 2 étoiles. Il y a des éléments intéressants, après tout : réflexion sur l'échec auquel est vouée toute relation amoureuse dont les protagonistes s'efforcent de jouer un rôle pour mieux s'impressionner mutuellement et préfèrent projeter sur l'autre leurs fantasmes plutôt que de le regarder vraiment. Le caractère malsain que peut prendre la passion est exploité, à l'évidence. Bon. Rien de nouveau sous la Lune non plus même si ça tient la route. Ce qui m'a le plus gênée, c'est l'impression vive que derrière une pseudo profondeur, ce film cherchait avant tout à déclencher et à satisfaire des fantasmes plus ou moins malsains chez le spectateur. J'imagine que c'est fait ici avec un peu plus de subtilité que dans un film X, on joue sur une suggestion et une tension sexuelle permanente plutôt que de nous inonder d'images crues mais enfin, malgré tout, c'est dommage de se satisfaire de ce ressort-là pendant toute la durée d'un film.
    Léa H.
    Léa H.

    30 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Adopter la forme du conte au cinéma nécessite : soit de partir d’un socle de réalité pour peu à peu le teinter de symbolisme (Dead man), soit de construire un univers irréel qui obéit à ses propres règles (Institut Benjamenta). Ici, John B. Harris se montre incapable de l’un comme de l’autre et son histoire de gourou en mal d’amour ne possède aucune densité humaine, car trop abstraite et désincarnée. Ne parlons pas de la narration alanguie et informe ni de la mise en scène qui ressemble à une averse de glue. L’ancien producteur de Kubrick s’en souviendra au moment de réaliser son chef-d’œuvre, « Cop », qui, lui aussi, traite de l’obsession de la pureté et de l’incapacité à aimer sous la forme d’un conte moderne, mais cette fois inscrit dans une réalité tangible et avec de vrais enjeux dramatiques. Ici, la « sleeping beauty » du titre, c’est bien le spectateur qui, lui, ne se réveille jamais de son long sommeil…
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 039 abonnés 4 100 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Connu comme le producteur de quelques films de Stanley Kubrick ("L'ultime razzia' "Les sentiers de la gloire" et "Lolita"), James B Harris aura aussi réalisé une poignée de films (cinq longs métrages en 28 ans) assez atypiques dont ce très étrange "Some call it loving" aussi appelé "Sleeping beauty" comme la courte nouvelle de John Collier dont il est inspiré. Sorte de longue digression autour du conte de "La belle au bois dormant", "Sleeping beauty" puise son parfum entêtant dans des œuvres aussi marquantes que "Freaks" de Tod Browning (1932) , "Le charlatan" d'Edmund Goulding (1947) ou encore "Sunset Boulevard" de Billy Wilder (1950) . Esclave d'une riche héritière (Scarlett) recluse dans sa magnifique demeure de la côte méditerranéenne, spoiler: un jeune américain (Robert) entretenu se prête à tous les jeux de la jeune femme qui refusant d'entrer dans la vraie vie se plait à reproduire en mode fictif des états (le veuvage) ou des univers (le couvent) claustrophobes comme petite fille elle jouait à la dînette, la dimension saphique en moins. Quand il tombe par hasard dans une fête foraine sur une jeune fille endormie (Tisa Farrow la sœur de Mia) devenue monstre de foire, soumise aux baisers tarifés des badauds fantasmant de la réveiller, Robert (Zalman King) pense à voir trouvé le moyen de s'échapper de cette dépendance malsaine en inversant son statut de dominé à celui de dominant. S'engage alors une lutte avec Scarlett (Carol White) pour la possession de la jeune Jennifer enfin réveillée
    . James B Harris joue parfaitement de ce canevas pour nous enivrer des rapports troubles de fascination et de répulsion qui unissent ce trio qu'il ne sera pas si facile de dissoudre. La fin aussi troublante et dérangeante que celle de "Freaks" nous rappelle qu'ailleurs que chez Walt Disney, les contes ont souvent une issue tragique. A noter aussi la présence incongrue de Richard Pryor en junky, seul lien de Robert avec le monde réel. Film rare d'un réalisateur rare lui aussi, "Sleeping beauty" vient d'être édité en DVD par M6 Video. Un visionnage s'impose.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    Film super bizarre, étrange, difficile à classer. Il y a des scènes complètement folles. Des scènes sensuelles, érotiques mais aussi des scènes grotesque et/ou érotico-loufoques. Mais le plus fou c'est quelles n'ont rien à voir ou ont un quelconque lien avec l'histoire, qui est une sorte de belle au bois dormant version 70's. C'est un film que j'ai aimé, mais je n'ai pas tout compris et je me demande s'il y avait quelque chose à comprendre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film rare, à tout point de vue : une rareté, une étrangeté, une bizarrerie ; une œuvre curieuse, comme on le dit d'une bête. « Sleeping Beauty » reprend l'atmosphère feutrée, nimbée d'une tristesse enfantine, du conte, et la transpose aux limites du fantasmatique, dans un monde trouble et baroque, où les femmes ont des demi-sourires inquiétants, les hommes le regard absorbé par un rêve idéal, d'amour ingénu ou de perverse noblesse (les deux, peut-être), qui demeure hors d'atteinte et les fera pleurer. Tout cela aurait pu rester froid, d'une léthargie trop rigide, mais le petit miracle que réalise James B. Harris est d'instiller à cette forme presque étale quelque chose de touchant, par la seule mise en scène, simple et belle, par l'utilisation d'une musique entêtante comme un parfum, et par des acteurs qui sont les premiers à croire à leur jeu sans manigance. Cela aurait pu donner une œuvre "arty" de plus et sûrement culte, mais « Sleeping Beauty » finit par tordre le cou à tout ce qu'il peut avoir de "petit malin" et toc-formaliste, pour nous bercer dans l'innocence triste d'un éveil émerveillé et impossible. Eternellement.
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