Comme Siméon le Stylite, Simon vit en ermite sur une colonne. Un riche miraculé lui en offre une encore plus haute et plus belle. L'homme se livre à la prière, au jeûne et à la méditation. Lorsqu'il rend ses mains à un voleur à qui on les avait coupées en guise de châtiment, ce dernier s'empresse de gifler son fils. Il bénit des insectes car "ça occupe, et puis ça n'offense personne" mais est surtout en butte aux attaques du Malin, d'abord dans ses rêves : une danse oedipienne avec sa mère, qui vit mélancolique dans une hutte au pied de la colonne. Le diable lui apparaît sous plusieurs formes: une femme qui passe, une fillette au cerceau qui découvre ses cuisses et sa poitrine adulte, Jésus ricanant qui donne un coup de pied au doux agneau. Lorsqu'un "jet" les emmène ensemble à New York, peignés et la barbe bien taillée, Simon voit les beatnicks se livrer à une danse nommée "chair radioactive".