Chronique d’une mort annoncée dont Hervé Guibert filme la répétition et décrit l’horreur au quotidien sans vaine pudeur, sans complaisance. L’image qu’en photographe, il maîtrise parfaitement, l’aide à faire de ce tête-à-tête avec le sida, – confession suprême d’une œuvre autobiographique – un acte de foi en la littérature, une ode à la vie. Ce journal intime dont l’impudeur revendiquée fit scandale, donna naissance à un courant cinématographique important, dont il demeure l’une des réussites.