En ce début de septembre 1989, Moscou semble attendre. Partout les Russes se rassemblent dans la rue. La chaleur moite de la fin d’été est palpable. Sur les visages tendus et fermés, se lisent l’inquiétude et la résignation, l’imminence aussi d’une révolution politique, que personne n’ose pourtant espérer. « Et pendant ce temps, le passé continue de nous poursuivre, comme un détraqué armé d’un rasoir. » (Ken Kobland)