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Synopsis
Cet "opéra documentaire" retrace les événements qui ont secoué la banlieue de Toulouse à la fin de l'année 1998. Surpris en flagrant délit de vol de voiture, le jeune Habib, également surnommé Pipo, est tué à bout portant par un policier. De graves émeutes s'ensuivent, qui vont opposer bandes de jeunes et forces de l'ordre pendant plusieurs jours.
Bande-annonce
Le Bruit, l'odeur et quelques étoiles Bande-annonce VF
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Le premier commentaire qui laisse s'exprimer les idéologies des habitants des cités et non celles de leurs représentants (travailleurs sociaux) sur la disrimination et l'injustice qu'ils subissent. Point de misérabilisme, place aux solidarités populaires !
Pour Eric Pittard, c'est l'observation d'une manifestation de jeunes lycéens, Place de la Nation, il y a deux ans, qui lui a donné l'idée de mettre en chantier Le Bruit, l'odeur et quelques étoiles.... La manifestation en question avait tourné à l'émeute et Eric Pittard a alors éprouvé "la nécessité de comprendre, d'aller me confronter au vécu du réel". Dans cette optique, il s'est ensuite inspiré de la mort tragique d'un jeune adolescent à Toulo
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Un titre en référence à Zebda
La présence du groupe toulousain Zebda dans le projet a été jusqu'à jouer sur le titre du film. Le Bruit, l'odeur et quelques étoiles... est en effet une référence directe à l'un de leurs tubes, Le Bruit et l'odeur.
Une vision sévère du réel
Eric Pittard, le réalisateur du Bruit, l'odeur et quelques étoiles..., explique filmer le réel car le monde l'"emmerde. Les gens m'ennuient. Ils mentent. Ils se bagarrent sans cesse, ne sont jamais contents. Alors, pour ne pas devenir misanthrope, misogyne, raciste, replié sur soi-même, chiant, cynique, pédagogue, informateur triste ou esthète, j'y vais. Je vais voir l'autre, histoire de me dire que j'en suis de ce monde, que j'en suis pleinement
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