Les joyeux héritiers : un Ophüls rarement cité parce que léger, pétillant et insouciant. Une histoire pas très sérieuse de rivalité entre deux vignobles de la Vallée du Rhin, sur laquelle se greffe une romance toute mignonne. On se croirait chez le Lubitsch de la même époque, le film est bien rythmé, plein de gaieté (tourné en 33, sombre année pour l'Allemagne) et se déguste comme une ode au vin et à l'ivresse. Un bon film pour la soif.