A la fin du XIXème siècle en Bretagne, les oppositions sont souvent très vives entre les conservateurs « les culs-blancs » alliés de l’église et des contre-révolutionnaires et les républicains laïcs « les têtes rouges ». Les antagonismes se manifestent parfois de façon violente, notamment lors de l’ouverture dans les communes rurales des écoles de la république laïque et de l’installation des instituteurs, les hussards noirs de la république.
Corentin est un farouche républicain qui prend fait et cause pour sa nièce, Angélique, élevée dans les institutions religieuses et promise au couvent. Pour échapper à cette triste destinée, Angélique trouvera auprès de sa gouvernante, la redoutable Marthon, de sa belle-sœur, la fantasque Marie-Thérèse, de la servante de Corentin, la fougueuse Jeanne, acquise aux premières idées féministes qui émergent, des alliées de poids. Tout une galerie de personnages pittoresques animent cette comédie historique truculente aux nombreux rebondissements.