Dans les années 1970, de jeunes trentenaires se lancent, sans aucun moyen ni expérience, dans la traque des nazis qui ont échappé après la guerre à la justice internationale.
En 1945, les Alliés jugent 80 000 criminels nazis. Mais dès 1947, la guerre froide succède à la Seconde Guerre mondiale. La menace communiste devient prioritaire, mettant un terme à la traque des nazis.
De quoi permettre à certains des pires criminels de guerre comme Adolf Eichmann, Kurt Lischka, Klaus Barbie, Alois Brunner ou encore Hermine Braunsteiner de poursuivre leur existence sans être inquiétés, en Europe, aux États-Unis, en Amérique latine ou en Syrie.
Une situation insupportable pour quelques citoyens et rescapés. En France, Beate et Serge Klarsfeld prennent le relais de la justice. Serge Klarsfeld, dont le père a été déporté, et son épouse, l’Allemande Beate, n’hésitent pas à multiplier les coups d’éclat et les coups tordus pour les faire condamner.
D'autres justiciers de la mémoire, comme l'Allemand Fritz Bauer, l'Américaine Elizabeth Holtzman et l'Autrichien Simon Wiesenthal vont devenir le pire cauchemar des criminels nazis. Dans cette quête de justice effrénée, tous vont rencontrer sur leur chemin un ennemi inattendu : leurs propres gouvernements.