Dès le début de sa vie, Beverly Glenn-Copeland fut un.e outsider: seul.e étudiant.e noir.e en musique classique à l’Université de McGill (Canada), il.elle était également la seule lesbienne out de son campus, à une époque où l’homosexualité était encore considérée comme un délit. Puis après avoir vécu de nombreuses années en tant que femme, il réalise qu’il est un homme trans. En 1986, obsédé par la science-fiction et vivant dans une forêt isolée, Beverly Glenn-Copeland écrit et autoproduit l’album Keyboard Fantasies qui présentait sept morceaux d’un folk curieux, aux sonorités hybrides… un son très en avance sur son temps ! Trois décennies plus tard, un collectionneur japonais de disques rares retrouve l’album et décide de le rééditer avec un grand succès à la clef.