On peine à voir, alors on écoute. Le son de l’eau d’abord nous accompagne, puis le bruissement de la forêt au loin nous parvient. L’œil cherche, puis s’habitue, la barque glisse, les reflets à la surface de l’eau nous guident. L’on perçoit maintenant les formes sombres des berges boisées qui nous entourent, nous nous en approchons, nous entendons de plus en plus de choses mais que nous ne voyons pas encore, nous pénétrons l’intérieur de la nuit.