C'est avec une certaine crainte que je découvre le début de L'hypothèse du tableau volé. Ça m'avait l'air d'un truc bien foutu formellement et finalement assez pseudo-intellectuel dans le fond, ça m'a fait pensé à Marienbad, d'autant plus que la photographie est, comme dans le film de Resnais, de Sacha Vierny. Mais en fait non, je sais pas mais cette histoire m'a passionné, tout simplement. J'ai aimé ce principe des deux narrateurs, un ...
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Moorhuhn
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3,5
Publiée le 4 décembre 2011
Premier film du très prolifique Raoul Ruiz que je me décide à voir, l'hypothèse du tableau volé pourrait être considéré comme une sorte d'OFNI à la limite de l'essai cinématographique. Le film aborde l'art sous une manière peu conventionnelle, mettant en scène un collectionneur de tableaux tentant d'élucider un mystère concernant une exposition d'oeuvres d'un peintre du XIXème siècle.
Ainsi on va suivre cet homme se balader ...
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benoitparis
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3,0
Publiée le 5 janvier 2011
Jeu de résonances entre arts et thèmes figuratifs, essai de lecture ésotérisante… Le film est inspiré du livre de Klossowski « Le Baphomet » qu’il vaut mieux bien connaître pour l’apprécier. Autrement, ne reste qu’à se laisser fasciner par la sophistication de l’œuvre.
Nicolas S
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3,0
Publiée le 12 mai 2019
Fascinant pendant 20 minutes, 'L'Hypothèse' s'essouffle ensuite, dès que l'on se familiarise avec son esthétique et sa mise en scène. C'est très beau donc, mais l'intérêt de l'enquête est limité.
Avec L'Hypothèse du tableau volé, le Chilien Raoul Ruiz porte à l'écran le roman de Pierre Klossowski. Le cinéaste avait auparavant adapté une oeuvre de Klossowski en 1977 en signant La Vocation suspendue.Essayiste, critique et romancier, frère du peintre Balthus, Pierre Klossowski avait collaboré au dialogue de Salo ou les 120 journées de Sodome (Pier Paolo Pasolini, 1975), et joué dans Au hasard Balthazar (Robert Bresson, 1966). Son essai La Ré
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Le premier et le dernier
Jean Réno fait ici sa première apparition à l'écran. Vêtu d'une redingote noire, le comédien y interprète un grand bourgeois.Incarnant le collectionneur, Jean Rougeul tient son dernier rôle à l'écran. Dans sa carrière, il avait notamment croisé la route de Federico Fellini (8 ½), Liliana Cavani (Galileo), Sergio Leone (Il était une fois la révolution), Francesco Rosi (l'Affaire Mattei), Nico Papatakis (Gloria mundi) ou encore Patrice Chéreau (Jud
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Ruiz et la littérature
Auteur complet de ses films, Ruiz n'en trouve pas moins ses influences dans la littérature. Ainsi, a-t-il porté à l'écran Bérénice (d'après Racine), Richard III (d'après Shakespeare), avant d'adapter Le Temps retrouvé (de Proust) avec l'aide du scénariste Gilles Taurand, et Les Âmes fortes (de Giono).