Almaritsu

Dans une petite ville perdue, où les habitudes ont la vie dure, une rencontre inattendue entre un adulte et un enfant va bouleverser l'inertie ambiante.

L'un à dix ans, l'autre trois fois plus. L'un doit fuir pour se construire, tandis que l'autre doit revenir à ses origines pour se reconstruire.

C'est à bord d'un bateau échoué que ces deux Petits Princes, égarés dans la confusion des âges et de la maturité, cherchent la solution pour alléger le monde qui s'est enlisé autour d'eux. En toute naïveté, ces deux êtres nous donnent une leçon d'altruisme.

Fruit de cette quête à travers l'imaginaire, une étrange invention voit le jour. Une machine onirique qui chamboulera, mine de rien, la vie des habitants, et qui offrira surtout à ces deux esprits libres la possibilité de réaliser leur rêve.

Chaplin avait raison, nos tragédies ont le poids qu'on leur donne.

Car tout devient si léger, lorsque les adultes retrouvent enfin leur sourire d'enfant. Tout est si beau, lorsque les maisons se mettent à flotter dans le ciel. Et comme tout devient si poétique, lorsque les deux garçons quittent enfin la terre et s'envolent à bord de leur grand voilier pour un voyage chimérique.