Une famille unie va manger dans un bois idyllique. Les cicatrices d’un guerre passée couvrent encore le sol sous la forme de mines tout à fait fonctionnelles. Nous sommes en Bosnie. La tension et le drame que parvient à générer PICNIC en moins de 15 minutes tient du prodige. On carbure ici à grands coups de puissants archétypes. Il n’y a qu’une seule famille, une seul bois et une seule guerre. Les horreurs sont légions et peuvent se multiplier infiniment.