Dans ce film, Jean-Baptiste de Laubier, double au carré cette hypothèse de Chris Marker : les traces du temps d’avant ne sont plus contenues dans le cerveau d’un réchappé du désastre mais dans les mémoires informatiques. L’Histoire ayant disparu, emportée par l’extinction des hommes, les machines se racontent des histoires avec les images que les hommes leur ont léguées. Telles celles de ce narrateur qui n’a pas pu, lui ni personne, survivre au virus final mais qui a laissé sur un disque dur des images tournées du temps où il vivait encore. Ses voyages, la famille, l’amour. La vie. Cette vie et son souvenir dont nos héritiers informatiques en fredonnent l’air nostalgique, sentiment humain qu’on ne leur savait pourtant pas programmés à ressentir.
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