Sur la plage ensoleillée, pourquoi ces garçons affichent-ils leurs corps avec autant d’ostentation ? À quoi invitent ces gestes furtifs, ces échanges tactiles, emprunts de douceur ou de virilité ironique ou brutale ? Ne sont-ils qu’autant de masques du désir ? Subjugué par cette parade masculine au cours de laquelle des jeunes hommes affichent leurs corps sous le soleil comme pour une sorte de compétition plastique, peut-être amoureuse, Louis Dupont pose la question du beau et celle du langage du corps.