Bania appréhende la société russe en se concentrant sur les Bains, à la ville comme à la campagne, dans un monastère, une usine ou une prison.
Le film joue sur les frontières de l'intime et du social, dans des scènes de bain où, sur les corps nus, se lisent les tatouages, les blessures, les marques du travail ou de la guerre. C'est le film d'un photographe qui, face à ces corps nus baignés de vapeur, invente un univers plastique unique, intemporel, à la manière de peintures anciennes.