Vu au Festival des Trois Continents de Nantes en novembre 2009 en numérique (techniquement irréprochable). Le cinéaste Shin San-ok et sa famille auraient vécu mille misères pour dissidence, on s'en serait un peu douté en entrant dans ce film épique, entre conte et "péplum" quant au style. Quelques combats, des drames dûs à un secret de famille, une femme irascible, l'autre répudiée. Une somme de jalousies, du poison avalé sur ordre. Ce qui donne des scènes lyriques, très appuyées, un peu lassantes, même si tout ça est excellemment mené... Le vertige du pouvoir, sa face cachée : la joie de la revanche et la chute, éternellement remis sur le tapis depuis que le monde est monde.