Deux maris paresseux et buveurs sont chassés de chez eux par leurs femmes respectives. Alors qu’ils croient voir Satan, un prêtre doit intervenir pour les désenvoûter… En 1926, Hamo Bek-Nazarov tourne la première comédie arménienne en un temps record. Cette authentique comédie populaire, dans un genre « détendu-improvisé », conjugue la farce paysanne à une très grande maîtrise artistique. C’est aussi la révélation d’un très grand acteur comique : H. Khatchanian. « Aux sources de la comédie arménienne, il y a ce petit chef-d’œuvre. C’est une sorte de récit mi-picaresque mi-bocaccien avec quelques trucs typiques du muet (mais magnifiquement réussis), sans forcer, sans préoccupation « didascalique » ou « professionnelle ». Un peu de surnaturel, un peu d’anticléricalisme, mais sans volonté théoriciste, tout comme Boccace riait de ses prêtres trop crédules… Il n’y eut pas de suite. Mais le film est resté, il suffit de creuser un peu au pied de l’arbre. C’est un petit trésor. » Le Cinéma arménien, Centre Pompidou, 1993
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