Depuis quelques années, Pierre, mon père, est atteint d’une maladie de l’oubli. Avant que tout ne s’efface, nous décidons de profiter du temps qui reste pour nous regarder et nous parler comme jamais. Avec son langage poétique qui le caractérise, Pierre essaie de dénouer les fils d’une histoire complexe de la maladie dans laquelle notre relation est prise malgré nous. Au fur et à mesure de mes sollicitations et de l’urgence qui nous pressent, c’est toute une relation filiale qui se réinvente dans chaque instant vécu, avec ses complexités, ses bonheurs et ses fulgurances. Un chemin vers une joie retrouvée.