En 2009, la tour d’Assas, imposante et fragile veille comme une sentinelle au coeur de la banlieue de Montpellier. Dans ce « village vertical », la population 95 % d’origine marocaine se croise dans le hall animé, les pompiers surveillent son battement interne, ses dérèglements. Le concierge y joue le rôle de lien social. Les jeunes, tiraillés entre deux cultures subissent diverses discriminations, les musiciens la chantent avec nostalgie, les enfants se servent de son parvis comme terrain de foot, les hommes luttent pour sa réhabilitation et leur dignité.