“Boubou s’appelle Mathilde, elle est mon double dans ce film. Nous partageons un même rapport à notre corps qui nous encombre, nous empêche. Elle est en surpoids, je l’ai été jusqu’à mes 20 ans, mais les blessures qui m’ont construite n’ont pas disparu avec mes kilos. Elle me donne son image, je lui offre mon regard. Ensemble à travers les saisons et les évolutions de notre lien, nous cheminons vers une réappropriation de notre image, vers un temps d’apaisement.”