Depuis un bateau touristique sillonnant les paysages portuaires de Sète, Gladeema, demandeur d’asile soudanais, raconte le quotidien de son exil : la prise en charge administrative, la difficulté d’être autre chose qu’un demandeur d’asile, la possibilité de rencontrer, d’aimer, de se faire une place…. Par-delà toutes les difficultés, s’ajoute la sensation de ne pas être réellement parti comme si le pays suivait à la trace celui qui le fuit. Et, partout autour de Gladeema, séparée de lui par l’eau et presque méconnaissable, la ville de Sète qui apparaît indéfinie et inaccessible.