Fantazio sent que son père va mourir. « Mon angoisse de sa mort est aussi sourde que la joie dans ce monde. Comme elle est loin la préhistoire du temps où il ne me comprenait pas. Sa vie c’était aussi la Deuxième Guerre, mais il n’en parlait pas. J’aimerais lui faire sortir de son crâne tout ce qu’il sait, enregistrer la fumée de tout ce qu’il pense, l’entendre rire très doucement, petit souffle… » Accompagné – notamment à l’écriture et à la réalisation – par le réalisateur Frédéric Mainçon, le contrebassiste, chanteur et comédien Fantazio – à l’univers aussi singulier que furieux, attachant que puissant – propose à son père de faire un voyage pour aller voir un vieil ami avec qui il était entré en résistance pendant le régime de Vichy.