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JamesDomb
104 abonnés
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4,5
Publiée le 6 juillet 2012
Une voix-off l'annonce dès les premiers plans : « Bienvenue à la violence. Alors qu'elle se cache sous de nombreuses apparences, sa préférence reste toujours pour le sexe. La violence dévore tout ce qu'elle touche, son appétit vorace est rarement satisfait. Examinons donc cette dangereuse et maligne création. Examinons donc cette nouvelle race, qui habite et se nourrit dans la peau complaisante de la femme. Cette nouvelle race de rapace rode seule ou en bande ». S'ensuit un superbe générique où quelques go-go danseuses sexy exécutent des pirouettes sur une musique endiablée. Le ton est donné. Magnifiquement photographié, Faster pussycat, Kill...Kill ! demeure un véritable bijou de mise en scène, fun, sexy, drôle (on se croit souvent chez Chuck Jones) et passionnant. Outre les carrosseries des bagnoles et des comédiennes, le scénario se révèle bien écrit et construit, la violence étonne même 50 ans après, le désert californien est génialement exploité comme terrain de jeu où les trois nanas, filmées sous tous les angles, imposent sans mal leur personnalité et leur plastique. Moins sexuel que Motor Psycho mais plus âpre et maîtrisé, Faster pussycat, Kill...Kill ! est un film culte, et oserais-je dire, un chef d'oeuvre avant-gardiste du cinéma américain des années 60, encensé entre autre par John Waters et surtout Quentin Tarantino qui s'en est largement inspiré pour son Boulevard de la mort. Russ Meyer s'éclate, nous aussi.
C'est le plus connu des films de Russ Meyer, celui qui a contribué à lui tailler une solide réputation chez les cinéphiles et qui fait que beaucoup l'admirent encore aujourd'hui. C'est celui dont on s'est le plus inspiré, que l'on a le plus cité, celui qui a fait dire à John Waters que R.M. était "le Einsenstein du cinéma érotique", rien que ça ! Réalisé en 1966, "Faster, pussycat ! kill ! kill !" s'inscrit dans la veine du cinéma Nord-Américain d'alors, reflet d'une contre-culture qui en était encore à ses débuts. Cela se voit. Point de plans cochons ni de scènes de sexe, juste de belles poitrines (évidemment) bien mises en évidence par d'ardents décolletés et deux-trois fantasmes gentiment suggérés. Subversif pour l'époque certes mais tellement anodin en 2009... Ce qui n'empêche pas ce long-métrage de posséder un charme fou, grâce notamment à un noir et blanc un peu crade et rétro ainsi qu'une bande-son fantastique à l'image d'une époque révolue mais ô combien attirante. Le montage rapide et précis rythme une forme intéressante basée sur des plans variés et inventifs (ne montrant pas uniquement des gros nénés comme ce fut le cas par la suite chez Meyer. Ceux-ci font partie disons du "décor", ils sont un élément parmi d'autres sans pour autant constituer l'essence même du film) que l'on saura apprécier à leur juste valeur. Après, il faut évidemment apprécier le grand n'importe quoi, aimer les caricatures, l'outrance, l'absurde, le grand-guignol... Il faut avoir en tête que cette série B est aussi une sorte de nanar volontaire et grotesque, auquel cas il vous sera difficile de l'apprécier convenablement. Si néanmoins vous êtes d'humeur, je ne peux que vous recommander "Faster" et ce malgré ses redondances et des âneries que l'on voit parfois trop vite venir. Un film au QI volontairement bas devenu culte au fur et à mesure des années et qu'il faut avoir vu au moins une fois. Les adhérents deviendront vite fans, R.M. n'est pas pour ceux qui font dans la demie-mesure.
Exact contrepoint de Motorpsycho tourné quelques semaines plus tôt, les trois voyous sont remplacés par trois "voyoutes" qui n'y vont pas de main morte. Meyer nous montre que contrairement à ce que veulent nous faire croire Renaud ou les ultra-féministes, les femmes peuvent être aussi méchantes et cruelles que les mâles. Evidemment tout cela est assez déjanté mais fonctionne parfaitement grâce une réalisation efficace (malgré le manque évident de moyens) . A souligner la beauté magique de Lori Williams qui éclaire le film. On est encore en plein code Hays, donc pas de nudité malgré que le film fut destiné au circuit de sexploitation. Un bon moment de cinéma donc même s'il est légèrement inférieur à Motorpsycho en raison de l'absence d'explications sur les motivations primaires de ces drôles de dames !
Des nanas légèrement vêtues, des grosses voitures au moteur vombrissant et à la carosserie rutilante, de la violence, de la sensualité, un usage du noir et blanc qui nous plonge plus profondément dans cette ambiance 60's... Il y a de quoi saliver mais ce filet de bave est vite ravalé à la vue de ce scénario sans queue ni tête, de ces dialogues ridicules et des acteurs de pacotille. Cela reste involontairement rigolo et ce long métrage mérite d'être vu ne serait-ce que pour comprendre son impact sur certains réalisateurs actuels (Tarantino le premier).
Bon j’avais déjà expérimenté les délires à la Russ Meyer avec son Megavixens qui m’aura vraiment laissé de marbre et pas mal ennuyé. J’avais un peu peur de lancer celui-ci même si apparemment c’est un film culte qui a influencé Tarantino. Bon les craintes se sont tout de même levées assez rapidement pendant le visionnage mais je ne reste vraiment pas convaincu et plutôt mitigé. Le film fait pourtant preuve de plusieurs qualités. On a le droit à une mise en scène propre déjà et une photographie agréable mais ce n’est pas non plus l’extase, d’autant plus que les scènes de bagnoles sont un peu moches vu qu’elles sentent le studio à plein nez. Mais on a ce côté un peu fou qui fait tout l’intérêt de ce film bien que je n’y ai pas accroché des masses. On assiste ainsi au départ à une sorte de road-movie où on fait connaissance avec un trio de femmes fortes aux formes très généreuses, aux habits bien moulants et aux décolletés très plongeants qui va tenter de mettre le grappin sur une fortune amassée par un vieux fermier croulant qui vit dans une ferme avec ses deux fils. Un film où des femelles alpha font la loi en quelque sorte. Un point de départ intéressant qui pouvait laisser croire à une deuxième partie de film complètement folle d’autant plus que ce trio de femmes belliqueuses semble se complaire dans la violence qui a l’air d’être leur distraction principale. Mais bon ce n’est pas tellement le cas. On pourra louer tout de même cette intention de Meyer d’inverser les rôles où les hommes sont à la merci de femmes fortes sans pitié. Je ne me suis pas emmerdé mais pour moi ça manque de substance et de saveur. Parfois ça se perd un peu trop dans des dialogues confus et ça ne rend pas forcément service au film. A priori Russ Meyer ce n’est pas trop ma tasse de thé, je poursuivrais peut-être par la suite mais ça ne me plaît pas des masses. Ce Faster pussycat kill, kill apparaît comme étant une série B plutôt convenable néanmoins et un objet de fantasme plutôt original. Je comprends qu’on puisse aimer pour les quelques qualités et le côté fauché et généreux mais ce n’est pas mon cas.
Trois danseuses de "gogo club" partent dans un road trip violent en plein désert. On se demande où Russ Meyer veut en venir, cela a pas mal vieilli, ça sent bon les années 60, et au final,ce film culte reste un divertissement assez sympa.
Film culte et dérangeant à sa sortie "Faster Pussycat, Kill! Kill!" n'a pourtant pas résisté au temps passé... Il reste néanmoins aussi efficace, et moderne pour l'époque, que "Motor Psycho" du même réalisateur... Certains pourraient même y déceler une forme de féminisme avant-gardiste! Un très bon divertissement magnifié par de magnifiques images en noir et blanc...
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3,0
Publiée le 26 juillet 2010
Sur des intrigues rudimentaires pimentèes de violence, Russ Meyer pratique l'exploitation du sexe: vingt titres en quinze ans, titres rèvèlateur dont " Faster, pussycat ! kill ! kill !"! Dans un style outrancier et sulfureux, inspirè des bandes dessinèes pour adultes, Meyer conjugue amour et mort dans l'Amèrique profonde! Dans une photographie en noir et blanc splendide, les plans de " Faster, pussycat ! kill ! kill !" sont cadrès avec une prècision à donner en exemple; d'autre part, la lumière est bien traitèe et les filles (qui au départ sont strip-teaseuses et pas actrices ou à peine) sont ènergiques en trio de garces! A savoir que Quentin Tarantino s'en est inspirè pour son "Boulevard de la mort"! Culte...
Ce film ne peut laisser indifférent, surtout les cinéphiles grâce aux références apporté à d'autres (Massacre à la tronçonneuse 2003, peut être Mad Max mais surtout Blvd de la mort) et sûrement d'autres. Les dialogues sont savoureux avec cette liberté et ce second degré assumé, mélangeant sexe et violence. Pourtant amateur de ce genre de kitsheries surtout en noir et blanc, j'avoue avoir été déçu. On pouvait s'attendre à quelque chose d'encore plus barré ayant été une source d'inspiration pour Tarantino et surtout le film préféré de John Waters, loin d'être un réalisateur tout public. J'ai même pensé qu'on avait pris Divine, en brune et habillé de cuir cette fois. Le personnage n'en est pas moins haut en couleurs, ses copines comme les seconds rôle non plus ! (surtout le grand costaud qui ne parle q'une fois et c'est juste pour redemander du poulet). Le gros point faible du film c'est son scénario quasi inexistant. Je sais pas si c'est comparable mais dans le style virage à 180° du 7ème art, j'ai préféré par exemple un "Sweetback badass song" sortit 5 ans plus tard. En tout cas ce film est assurément culte et n'est à manquer sous aucuns prétextes pour les amateurs du genre.
Je ne connaissais avant ce film, ni Russ Meyer, ni son univers. Faster Pussycat, ne m'a pas donné envie d'aller voir plus loin. Le film est très court, mais je m'y suis toute de même beaucoup ennuyer, et l'histoire en soit, n'a rien d’intrigant.
Après avoir vu le pitoyable Supervixens j'ai comme même voulu voir Faster, pussycat ! kill ! kill considéré comme l'un des meilleurs films de Russ Meyer (dans son cas je crois que meilleur est synonyme de film tout pourri) ; c'est vraiment nul (moins toutefois que Supervixens mais dans ce dernier on avait quelques poitrines dénudées) bien que la trame scénaristique ne soit pas mauvaise. La mise en scène est très molle, on s'ennuie rapidement de plus l'interprétation n'est pas fameuse. Il ne reste pas grand chose de ce film choquant (à son époque) ; une curiosité à voir seulement si vous n'avez absolument rien d'autre à faire.
Ouais, trop super méga cool, un film de Russ Meyer avec tout plein de nanas avec des gros nichons. Nous les mecs, on va tous bander comme des taureaux ! Non allez sans déconner, cela faisait un peu plus d’un an que je n’avais pas vu un film de Russ Meyer, le dernier en date étant « Supervixens », deuxième opus de la très connue saga érotique du père Meyer. Et je m’étais toujours dit qu’à un moment ou un autre, je regarderai ses deux premiers films ayant obtenu un certain succès. C’Est-ce que j’ai fait en m’attaquant à ce « Faster, Pussycat Kill ! Kill! », série B bien fauchée qui voit trois nanas aussi bien roulées que perfides prêtes à commettre n’importe quels actes pour parvenir à leurs fins. Comme je l’ai dit un peu plus haut, nous sommes chez Russ Meyer, ce qui veut dire que les gonzesses sont foutrement bien carrossées, incroyablement baisables et possèdent une paire de lolos à en faire perdre la vue à un aveugle. Et c’est d’ailleurs tout ce que l’on peut retenir de ce très mauvais film qui malgré une longueur dérisoire (1h22) ennuie fortement. Pourtant ça démarre plutôt pas mal, mais au fur à mesure, ce que l’on peut appeler l’histoire s’étiole complètement et on s’emmerde comme des rats morts. Deux points positifs donc: les nichons et les dialogues quand même bien sentis, il n’y a qu’à voir (et surtout entendre) les fions que les trois donzelles s’envoient à la tronche.
L'obsession de Meyer pour les fortes poitrines est peut-être le seul élément sympathique de ses films. Le reste est souvent d'une indigence et d'un esprit assez désagréables. Les seins sont aussi gonflés que le scénario est plat, bête et méchant, malgré la volonté affichée ici de s'éloigner du récit typiquement érotique, en lorgnant sur le film d'action ou le film noir. Mais bon, les incohérences, la débilité de certains dialogues, la vulgarité des allusions sexuelles, la hargne des héroïnes plombent tout. Seul l'aspect visuel du film est honorable. Photo, cadrage, montage sont étonnamment soignés. Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! a très clairement inspiré Quentin Tarantino pour Boulevard de la mort.
Maître d’œuvre des films où des femmes à la poitrine opulente se laissent dénuder ou se battent comme des hommes avec violence, Russ Meyer a décidé de se faire plaisir (et de faire plaisir à son spectateur au passage) tout au long de sa carrière. Sommet de sa carrière qui influencé de nombreux cinéastes (dont Quentin Tarantino comme son "Boulevard de la mort" laisse l'apercevoir), "Faster, pussycat ! Kill ! Kill !" est une œuvre fascinante que l'on redécouvre aujourd'hui dans une superbe copie sur grand écran. L'occasion de réévaluer ce film et de mesurer l'étendue du talent de cadreur de Russ Meyer (qui use largement de plongées ou contre-plongées dès qu'il faut montrer des fesses ou un décolleté mais, attention, jamais de tétons !) tout en prenant conscience de l'influence qu'il a eu sur bon nombre de réalisateurs. Le problème vient du scénario qui tient non seulement sur un post-it (trois danseuses qui aiment les voitures de sport tuent un homme dans le désert puis tentent de trouver l'argent que planque un vieil infirme dans sa ferme glauque) mais aussi du rythme qui s'essouffle dans la deuxième partie du film. Sans beaucoup d'autre intérêt que la passion de la vitesse, de la violence et des femmes pulpeuses (tout le programme annoncé dans le titre du film quoi), "Faster, pussycat ! Kill ! Kill" dérange par sa psychologie douteuse mais fascine par la rigueur de sa mise en scène et par les choix esthétiques de Russ Meyer qui met en valeur de sacrées actrices avec de sacrées plastiques. Forcément, on regarde le spectacle, fascinés.